Dîtes-moi
Quel est ce feu sans fin
Qui dévore vos ventres affamés
Et vous renvoie inlassablement
Sur les routes longues
Sur les voies arides
Tendre des mains avides
A la conquête de mondes
Vides et incertains ?
Quelle est cette noire passion
Qui vous pousse chaque matin qui passe
A vivre encore et malgré tout
A vous lever sans cesse
Comme de petits automates usés
Aux regards fixes et brillants
Enchâssés dans des cernes
Vieilles d’au moins mille ans ?
Quels sont ces rêves qui vous animent
Alors que vos esprits se font las
Et que vos corps mous s’enivrent
En vaines étreintes
Ou en parades inutiles ?
A quoi songez-vous donc
Au cœur de votre sommeil
Lourd comme un vieux soleil ?
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Blacksad said: