Arrivée à Nosy Be
Nos Be (Madagascar) - Ne croyez jamais un malgache lorsqu’il affirme qu’une route est bonne. Il est sincère la plupart du temps, mais ça fait un ou deux ans qu’il n’a probablement pas emprunté la route, dont il vante les mérites. À Madagascar, les routes se dégradent très vite, sous les effets conjugués des pluies tropicales et de la corruption qui sévit dans les Travaux publics (TP). La nuit dernière, nous avons mis cinq heures en taxi de brousse sur une route qui, sur la première centaine de kilomètres s’annonçait excellente. C’est au moment où j’allais m’endormir que les choses se sont gâtées, avec une piste devenue infernale, jusqu'à la destination finale.
Partis de Diego Suarez pour l’île de Nosy Be, nous sommes arrivés au port d’Ankify à 3 h 30 du matin, alors que le premier bateau rapide ne partait qu’à 6 h 30. Aussi, je me demande pourquoi le chauffeur a conduit si vite et si brutalement au risque de casser les organes de son « Jumper »… Et les nôtres ?
La traversée en vedette rapide ne prenait que 45 minutes, mais nous étions serrés comme des sardines et il fallait s’accrocher sans pouvoir trop bouger. Heureusement que la mer était calme, car j’étais à l’avant et en cas de houle, je me prenais tous les paquets de mer en pleine figure. Avant d’embarquer, j’ai pris la précaution de ranger mon martiel photo pour ne pas risquer de l’exposer à l’eau de mer. Je n’ai fait que deux petites vidéos au départ de la « croisière », avec mon smartphone pour lequel je n’ai aucun lien affectif. J’en diffuserai probablement un extrait.
En attendant, je propose une image prise peu après 17 heures sur le port de Hell-Ville, la seule ville de Nosy Be, lorsque la lumière a commencé à s’adoucir après une journée caniculaire.
Sur la photo, les hommes déchargent des sacs de sable, des traditionnels boutres ; ces voiliers de affectés au transport de marchandises. Dépourvus de moteur, ils ne naviguent qu'à la voile. Une navigation écologique, contrairement au commerce de sable, destiné au BTP. Le pillage du sable sur toutes les plages du monde est une véritable tragédie écologique. J’ai déjà évoqué cette question et j’y reviendrai.
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Taken on Wednesday November 19, 2025
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Posted on Wednesday November 19, 2025
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13 comments
Jaap van 't Veen said:
Dominique 60 said:
Nicole Merdrignac said:
Typo93 said:
Madeleine Defawes said:
Il faut avoir l'esprit aventurier pour circuler à Madagascar !
Bonne journée. Amitiés
Jean-luc Drouin replied to Madeleine Defawes:
Pam J said:
Julien Rappaport said:
Une lumière magnifique sur les coques des bateaux
Jean-luc Drouin replied to Julien Rappaport:
Heureusement, les ciels sont souvent chargés de nuages, qui filtrent les rayons du soleil, ce qui permet d'avoir une plage horaire plus large pour photographier, comme la série réalisée dans la déchèterie à ciel ouvert de Diego Suarez.
Julien Rappaport replied to Jean-luc Drouin:
Keith Burton said:
J.Garcia said:
Merci pour le partage
Günter Diel said: