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Une bureaucrate exprime publiquement ses regrets
"I signed ACTA out of civic carelessness, because I did not pay enough attention. Quite simply, I did not clearly connect the agreement I had been instructed to sign with the agreement that, according to my own civic conviction, limits and withholds the freedom of engagement on the largest and most significant network in human history, and thus limits particularly the future of our children. "

J'ai signé l'ACTA par négligence civique, parce que je n'ai pas assez fait attention. Tout simplement, je n'ai pas clairement fait le lien entre l'accord que j'avais été chargée de signer et l'accord qui, selon ma conviction civique propre, limite et enlève la liberté de s'engager sur ​​le réseau le plus grand et le plus important dans l'histoire humaine, et limite ainsi particulièrement l'avenir de nos enfants.

Helena Drnovšek Zorko
metinalista.si/why-i-signed-acta

Dans une démocratie, le bureaucrate ne sert pas directement le peuple. Il n'a pas le loisir de décider, au niveau politique, des actions à prendre pour bien servir la nation, une région administrative, ou une ville. C'est l'élu qui a ce privilège. Le bureaucrate a un devoir d'obéissance envers l'État et doit exécuter ses directives politiques. En principe, dans une démocracie, l'État agit au nom du peuple, et le rôle du bureaucrate s'harmonise avec le bien général. Mais dans la réalité cela peut être discutable par moments, convenons-en. Pour un(e) bureaucrate consciencieux, ceci n'est pas toujours sans déchirements personnels, comme le lien ci-haut en témoigne. En tant que collègue (très, très lointain) de Mme Zorko, j'aimerais la saluer et la remercier de son courage.

Par ailleurs...

Une présentation du professeur Geist (en anglais, 58 minutes) sur la manifestation d'opposition à SOPA et la suite des choses:

www.youtube.com/watch?v=SKUv_27swF0&feature=youtu.be