Comment s'étonner que les crétins égoîstes, méchants et ignorants, aient fini par devenir « le plus grand parti de France » ? Ils ont toujours été en grand nombre. Il suffisait de leur trouver un nom.
Oh, mais ils sont tous très malins, un peu plus que les autres, même : ils ont compris qu'en tenant le même discours que les beaufs moyens, il auraient un maximum d'électeurs, puisqu'il y a plus d'imbéciles que de gens intelligents.
Mais je ne crois pas qu'ils tiendront mieux que l'infâme Hollande les promesses pour lesquelles ont les a élus. La famille L* P** dispose d'une grande fortune héritée des Ciments Lambert, et je suis à peu près sûr qu'ils ne voudront pas faire courir à leur patrimoine les risques qu'entraînerait une sortie de l'Europe (à laquelle je ne suis pas moi-même opposé, d'ailleurs, et qui pourrait avoir des conséquences bénéfiques, mais à long terme).
Il faut lire à ce propos Le retour du Général de Benoît Duteurtre. Vous sourirez plus d'une fois et je vous garantis que ce n'est pas un livre de gauche – renseignez-vous sur ce qu'on pense de Benoït Duteurtre dans les milieux bobos parisiens…
PS : je ne suis pas intéressé à faire vendre les livres à B. Duteurtre, mais je m'aperçois que j'en parle dans plusieurs autres commentaires. Cela vient de ce que je lis en série tous les ouvrages d'un même auteur quand il me plaît.
Malheureusement, même les grands hommes de l'Antiquité étaient souvent des canailles, en effet.
Toutefois, nous sommes dans un pays qui, après avoir décapité un bon nombre de tyrans a cru pendant longtemps arriver à faire survivre, péniblement souvent, une démocratie qui a marché vaille que vaille. Il nous en reste souvent l'impression qu'on pourrait faire quelque chose. Quand vous aviez Ceaucescu, nous avions de Gaulle, et nous pouvions encore croire encore que la politique pouvait contrer le pouvoir de la finance. Ce n'est plus le cas aujourd'hui…
Moi aussi : ce sont les partisans de gens comme Bush ou Le Pen, généralement bornés et ignorants auxquels je pensais.
Ce que je voulais dire en opposant Ceaucescu à de Gaulle, c'est que nous pouvions encore espérer quelque chose de la politique dans les années 60 parce que nous avions encore un chef d'état acceptable alors que vous ne pouviez rien en attendre, étant gouvernés par un dictateur cruel.
De Gaulle payait son gaz et son électricité au palais de l'Élysée. Je ne pense pas que les Ceaucescu en aient fait autant dans leurs palais. Mais je suis peut-être mal informé.
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3 comments
François Collard said:
Mais je ne crois pas qu'ils tiendront mieux que l'infâme Hollande les promesses pour lesquelles ont les a élus. La famille L* P** dispose d'une grande fortune héritée des Ciments Lambert, et je suis à peu près sûr qu'ils ne voudront pas faire courir à leur patrimoine les risques qu'entraînerait une sortie de l'Europe (à laquelle je ne suis pas moi-même opposé, d'ailleurs, et qui pourrait avoir des conséquences bénéfiques, mais à long terme).
Il faut lire à ce propos Le retour du Général de Benoît Duteurtre. Vous sourirez plus d'une fois et je vous garantis que ce n'est pas un livre de gauche – renseignez-vous sur ce qu'on pense de Benoït Duteurtre dans les milieux bobos parisiens…
PS : je ne suis pas intéressé à faire vendre les livres à B. Duteurtre, mais je m'aperçois que j'en parle dans plusieurs autres commentaires. Cela vient de ce que je lis en série tous les ouvrages d'un même auteur quand il me plaît.
François Collard said:
Toutefois, nous sommes dans un pays qui, après avoir décapité un bon nombre de tyrans a cru pendant longtemps arriver à faire survivre, péniblement souvent, une démocratie qui a marché vaille que vaille. Il nous en reste souvent l'impression qu'on pourrait faire quelque chose. Quand vous aviez Ceaucescu, nous avions de Gaulle, et nous pouvions encore croire encore que la politique pouvait contrer le pouvoir de la finance. Ce n'est plus le cas aujourd'hui…
François Collard said:
Ce que je voulais dire en opposant Ceaucescu à de Gaulle, c'est que nous pouvions encore espérer quelque chose de la politique dans les années 60 parce que nous avions encore un chef d'état acceptable alors que vous ne pouviez rien en attendre, étant gouvernés par un dictateur cruel.
De Gaulle payait son gaz et son électricité au palais de l'Élysée. Je ne pense pas que les Ceaucescu en aient fait autant dans leurs palais. Mais je suis peut-être mal informé.