J'ai senti sa présence avant même de l'entendre s'approcher de moi. J'ai senti la chaleur que sa peau nue irradiait autour d'elle. J'ai senti le parfum de raisin frais qui l'entourait.
Je m'attendais à sentir ses mains fraîches se poser sur mon corps brûlant. Je m'attendais à la caresse de ses cheveux libres sur mes épaules. Je m'attendais au contact de ses seins ronds contre mon dos. A celui de ses lèvres douces sur ma nuque.
Rien n'est venu.
Elle est restée tout près. Mais à distance de moi.
Elle a murmuré. Mais je savais déjà.
Elle a murmuré le sort dont je lui avais appris le secret. Il y a longtemps déjà.
Aussitôt les quelques mots prononcés, les parois de la chambre de mauve et de vert et d'or se sont mises à frémir.
J'ai fermé les paupières. Lorsque je les ai ouvertes, la tendre bulle d'air de soleil et d'eau que nous avions créée pour nous abriter avait disparu.
J'étais dehors. Nu. Et seul.
J'aurais aimé que le ciel soit bas, que la pluie me batte les flancs de ses doigts glacés, que le brouillard humide soit oppressant. Mais dehors c'était le printemps. Tout bruissait, tout s'agitait, tout vivait. Sauf moi.
Lentement, je me suis retourné. ViviAnne n'était plus là.
Et je n'étais plus Merlin.
Je m'attendais à sentir ses mains fraîches se poser sur mon corps brûlant. Je m'attendais à la caresse de ses cheveux libres sur mes épaules. Je m'attendais au contact de ses seins ronds contre mon dos. A celui de ses lèvres douces sur ma nuque.
Rien n'est venu.
Elle est restée tout près. Mais à distance de moi.
Elle a murmuré. Mais je savais déjà.
Elle a murmuré le sort dont je lui avais appris le secret. Il y a longtemps déjà.
Aussitôt les quelques mots prononcés, les parois de la chambre de mauve et de vert et d'or se sont mises à frémir.
J'ai fermé les paupières. Lorsque je les ai ouvertes, la tendre bulle d'air de soleil et d'eau que nous avions créée pour nous abriter avait disparu.
J'étais dehors. Nu. Et seul.
J'aurais aimé que le ciel soit bas, que la pluie me batte les flancs de ses doigts glacés, que le brouillard humide soit oppressant. Mais dehors c'était le printemps. Tout bruissait, tout s'agitait, tout vivait. Sauf moi.
Lentement, je me suis retourné. ViviAnne n'était plus là.
Et je n'étais plus Merlin.
2 comments
Biscotte.....Imperti… said:
merci
Blacksad replied to Biscotte.....Imperti…: