Hypnotisé par ton sourire vertical
Aux babines de soie rose ourlées
Sous un délicat pelage, fin duvet
Je t’admire, ô imprévisible animal.
Des sourdes et lentes pulsations
Qui t’animent, j’hésite à déranger
Le délicat et mystérieux ballet
Par l’audace de mes attentions.
Assoupie, et pourtant aux aguets
Je sais qu’il en faudrait bien peu
Pour que tu tires de son nid broussailleux
L’oiseau que tu rêves d’avaler.
Tu ne fuis pourtant pas la caresse
De celui qui recherche ta chaleur
Et cède à la tentation de ta fureur
Sous tes atours de féline Princesse.
0 comments