Héritière d’Isis, elle est sœur d’Aphrodite…
De son Olympe, elle descend tous les mille ans
Mêler au mien son corps de soie et d’argent
Pour une seule nuit ; légende qu’ensuite
Je reprendrai sans cesse dans un même rêve
Seulement suspendu par l’aube qui se lève
Et rappelle à elle les amoureux des mythes.
D’une ferveur impatiente, j’attends ce rite
Car d’un seul geste elle peut arrêter le temps
Et d’un simple rire ranimer le vent…
Elle offre, sans mesure avec mon mérite
Et grave sur ma peau des runes antiques
Des étoiles iridescentes, des fleurs magiques
Que jamais ailleurs personne n’a écrites.
Lorsqu’elle change la couleur de son regard,
Je n’y lis ni le passé ni l’avenir
Rien que le présent, l’instant qui fait pâlir
Le soleil, tout ce qui tourne autour, les fards
Des précieuses, les artifices qu’elle leur laisse.
Déesse, je languis d’être ton héros
Des S, tu en griffes parfois sur mon dos
Déesse, je languis de toi, encore et sans cesse.
3 comments
Blacksad replied to :
Pour ce qui est du lyrisme, je trovue que c'est déjà beaucoup... plus, ce serait trop à mon avis.
Pour les vacances, je veux bien.
Et non, je ne t'en veux toujours pas... et à vrai dire, même si je le mets en public pour avoir justement vos avis sur la forme (qu'il soit bon ou mauvais), ce poème n'est destiné qu'à une seule personne qui sera probablement la seule à percevoir le sens exact de ces mots.
Blacksad replied to :
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