La chaine des Cairngorms est constituée de plateaux d'altitude les plus hauts, les plus froids et les plus enneigés de la Grande Bretagne. Ces plateaux soutiennent cinq des six plus hautes montagnes d'Écosse. La neige peut rester sur ces montagnes jusqu'à août ou septembre.
De la petite ville de Ballater nous apercevons déjà les sommets enneigés mais je n'ai pas le temps de trop attarder mes yeux sur le paysage. Je cherche du regard les panneaux indiquant le camping.
Pas de chance, nous arrivons sur un camping bondé, lui aussi. Heureusement la réceptionniste, tellement enchantée d'échanger quelques mots en français, nous dit d'aller voir si une place suffisamment grande pour y caser notre camping-car est libre dans la zone réservée aux tentes. C'est chose faite. Nous dormirons ici mais sans électricité.
Pas de chance, nous arrivons sur un camping bondé, lui aussi. Heureusement la réceptionniste, tellement enchantée d'échanger quelques mots en français, nous dit d'aller voir si une place suffisamment grande pour y caser notre camping-car est libre dans la zone réservée aux tentes. C'est chose faite. Nous dormirons ici mais sans électricité.
Ballater est à moins de quinze kilomètre du château de Balmoral l'une des résidence estivale de la famille royale britannique. Quelques boutiques de Balmoral arborent fièrement un écusson indiquant qu'ils sont les fournisseurs officiels de la reine et du prince Charles.
Le balbuzard pêcheur occupait autrefois une grande partie de la Grande-Bretagne. Mais, du fait de sa persécution, il a disparu de la liste des espèces nicheuses en 1840. L'espèce était absent de l'Ecosse de 1916 à 1954. C'est dire combien les naturalistes écossais tiennent aux rares couples présents sur leur territoire aujourd'hui. Leur amour pour cet oiseau les a amené à construire un centre de découverte près du Loch Garten. Nous allons nous y rendre.
Plantons le décor. Une barrière en bois filtre le passage et canalise les visiteurs vers une cabane en bois ou se tient une personne chargée de la vente des tickets d'entrée. Elle est souriante et nous réclame cinq pounds par adulte. Ne n'est pas donné. Mais bon, nous sommes en vacances et si c'est pour voir le couple Ospray - c'est le nom anglais de notre balbuzard - nous ne serons pas avare de nos deniers. Après être passé à la caisse nous suivons un petit chemin qui serpente dans la forêt. Le long de ce sentier, cinq petits panneaux de bois numérotés de 1 à 5. Le dernier se trouve près d'une grande baraque en bois.
Nous entrons. De grandes baies vitrées dégagent la vue sur une grande clairière. Sur la gauche six écrans de télé montrent un nid avec des oisillons et un grand rapace qui distribue la nourriture. Dans le fond, une boutique fournit des peluches, des livres, des stylos et autres gadgets divers. Quelques stands ludiques réservés aux enfants complèteront cet état des lieux.
Nous nous approchons des baies vitrées. J'utilise les jumelles mises à disposition près de la fenêtre. Elles sont retenues par une petite chaine. J'observe d'abord un voile gris d'oculaire sale puis, au travers, la clairière bien floue et, au fond, un premier tronc d'arbre qui semble maintenu par un poteau télégraphique. Sur la droite un deuxième arbre semble tout proche d'un mat métallique semblable à ceux utilisés pour les antennes de radio locales. En haut du mat, il semble y avoir une grosse boule noire mais les arbres sont trop éloigné et les jumelles trop sales pour voir quelque chose de correct.
Odile me tend nos jumelles personnelles. Les deux poteaux supportent chacun une caméra de vidéo surveillance dirigée vers la cime du conifère où est placé un nid. Il faut faire un effort pour apercevoir le balbuzard, des lunettes d'observation seraient plus adaptées. Les écrans de télés ne donnent pas vraiment plus de détail, il fait gris et le temps est à la pluie. L'animatrice du centre - elle aussi souriante - fait passer sur les écrans de vieux films du couple Ospray.
Sur internet, ils disaient qu'il y avait d'excellentes promenades dans la réserve. Nous sortons de la cabane et cherchons, en vain, une indication sur les chemins à emprunter. Au dehors quelques oiseaux s'affairent autour d'immenses mangeoires faites de tube d'évacuation d'eau usée et de grillages. Une dizaine de pinsons nous lancent des : -"tweet tweet tweet, nice to see you". Ils s'affairent sur une grosse corde tendue entre les arbres. Deux verdiers leur cherchent querelle. Un pic épeiche s'aventure une dizaine de secondes sur une autre mangeoire. Nous trouvons un document plastifié nous expliquant la correspondance avec les numéros inscrits sur les panneaux du chemin.
Le balbuzard pêcheur occupait autrefois une grande partie de la Grande-Bretagne. Mais, du fait de sa persécution, il a disparu de la liste des espèces nicheuses en 1840. L'espèce était absent de l'Ecosse de 1916 à 1954. C'est dire combien les naturalistes écossais tiennent aux rares couples présents sur leur territoire aujourd'hui. Leur amour pour cet oiseau les a amené à construire un centre de découverte près du Loch Garten. Nous allons nous y rendre.
Plantons le décor. Une barrière en bois filtre le passage et canalise les visiteurs vers une cabane en bois ou se tient une personne chargée de la vente des tickets d'entrée. Elle est souriante et nous réclame cinq pounds par adulte. Ne n'est pas donné. Mais bon, nous sommes en vacances et si c'est pour voir le couple Ospray - c'est le nom anglais de notre balbuzard - nous ne serons pas avare de nos deniers. Après être passé à la caisse nous suivons un petit chemin qui serpente dans la forêt. Le long de ce sentier, cinq petits panneaux de bois numérotés de 1 à 5. Le dernier se trouve près d'une grande baraque en bois.
Nous entrons. De grandes baies vitrées dégagent la vue sur une grande clairière. Sur la gauche six écrans de télé montrent un nid avec des oisillons et un grand rapace qui distribue la nourriture. Dans le fond, une boutique fournit des peluches, des livres, des stylos et autres gadgets divers. Quelques stands ludiques réservés aux enfants complèteront cet état des lieux.
Nous nous approchons des baies vitrées. J'utilise les jumelles mises à disposition près de la fenêtre. Elles sont retenues par une petite chaine. J'observe d'abord un voile gris d'oculaire sale puis, au travers, la clairière bien floue et, au fond, un premier tronc d'arbre qui semble maintenu par un poteau télégraphique. Sur la droite un deuxième arbre semble tout proche d'un mat métallique semblable à ceux utilisés pour les antennes de radio locales. En haut du mat, il semble y avoir une grosse boule noire mais les arbres sont trop éloigné et les jumelles trop sales pour voir quelque chose de correct.
Odile me tend nos jumelles personnelles. Les deux poteaux supportent chacun une caméra de vidéo surveillance dirigée vers la cime du conifère où est placé un nid. Il faut faire un effort pour apercevoir le balbuzard, des lunettes d'observation seraient plus adaptées. Les écrans de télés ne donnent pas vraiment plus de détail, il fait gris et le temps est à la pluie. L'animatrice du centre - elle aussi souriante - fait passer sur les écrans de vieux films du couple Ospray.
Sur internet, ils disaient qu'il y avait d'excellentes promenades dans la réserve. Nous sortons de la cabane et cherchons, en vain, une indication sur les chemins à emprunter. Au dehors quelques oiseaux s'affairent autour d'immenses mangeoires faites de tube d'évacuation d'eau usée et de grillages. Une dizaine de pinsons nous lancent des : -"tweet tweet tweet, nice to see you". Ils s'affairent sur une grosse corde tendue entre les arbres. Deux verdiers leur cherchent querelle. Un pic épeiche s'aventure une dizaine de secondes sur une autre mangeoire. Nous trouvons un document plastifié nous expliquant la correspondance avec les numéros inscrits sur les panneaux du chemin.
Nous sortons assez déçus, il faut le dire, par le centre de réintroduction du Balbuzard pêcheur. Heureusement le tour du Loch Garten nous fournira sans trop de pluie une belle observation du Loch et de madame Garot en compagnie de ses petits.
John viendra nous chercher demain au Glenmore caravan park. Il m'a laissé un message de confirmation. Nous nous y rendons pour recharger nos batteries et organiser notre déplacement du lendemain soir.
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