Après la fuite des cygnes, je veille à moins me déplacer. Je me poste près d'une touffe d'iris et photographie des libellules... Il y en a de toutes parts. Je n'ai pas pris l'objectif macro mais je tente avec le 100-400. Pas facile d'ajuster avec le manchon à l'avant, j'essaie avec l'ouverture de gauche conseillée par Mickaël, le pare-soleil de mon objectif, plus gros que le sien, a du mal à passer. Je crains de l'abimer, mais non, il tient le coup, il est solide, heureusement. Je prends une libellule, ce serait mieux avec un nénuphar en fond... doucement je me déplace, ça y est cela va être extra... mais une autre libellule vient la déranger... Zut de zut. Je prends le nénuphar en consolation. Je lève le nez et aperçois deux jeunes foulques, j'attends que l'un puis l'autre s'approchent de beaux nénuphars et déclenche. J'observe le titou grimper sur la terre, peut-être aurai-je une photo de ses grands pieds... Oh ! De l'eau mouille ma poitrine, je me suis trop appuyée sur l'affût... et j'ai raté... les grands pieds. Je prends le titou sur la bande de terre tout de même. Son frère (ou sa sœur) le rejoint, j'attends une belle position des deux mais ils passent de l'autre côté de la bande de terre.

Je me remets au libellules et me concentre sur un couple d'agrions qui pond. Si j'arrivais à le prendre de face, ce serait pas mal... Je pivote doucement mais le coassement soudain d'une grenouille très, très proche me fait sursauter... Envol du couple. Je ris... Le couple se remet à pondre.. J'utilise le live view et la loupe pour assurer les prises. Je cale le petit trépied sur les vis de la charnière pour la fenêtre latérale et réalise quelques prises, puis, CLAC, le trépied ripe et vient taper contre la barre d'alu de l'affût. Quel boucan ! Le concert des grenouilles a cessé et je ne suis vraiment pas fière de moi...