une scène vraiment dramatique ou tu as pris des gros risques...! chapeau!

Intéressant et triste témoignage......
T'as fait ton boulot avec courage et, là, ça n'était pas sans risque......

A une époque je finissais régulièrement aux urgences. Là, j'ai pris un risque mesuré, même si on n'est jamais à l'abri d'une tuile ;-))

Great documentary shot! Stay well!

Admired in: www.ipernity.com/group/tolerance

quel courage pour nous relater l' actualité !!

Je ne voudrais pas avoir l'air de jouer la fausse modestie, mais le courage est une notion toute relative. Personnellement je ne monterai jamais sur un ring de boxe. Manque d'entrainement, manque d'habitude. Et puis, ça ne me dit franchement rien. Les manifestations plus ou moins violentes je les ai couvertes toute ma vie. J'y suis comme un poisson dans l'eau. Je connais le terrain, les tactiques des casseurs et celles des policiers. Je ne m'approche jamais sans avoir observé ce qui se passe autour de moi, le niveau de violence en cours et les éventuelles rues par lesquelles je pourrais opérer un rapide retrait stratégique, si ça devait tourner mal pour moi. J'ai appris ça d'un ami qui photographe, aujourd'hui disparu, Sylvain Julienne taper son nom sur un moteur de recherche), qui a couvert la guerre du Vietnam. Avant d'accepter de partir en opération avec des US Marines, il étudiait attentivement les photos aériennes de la zone ou il devait être héliporté. Lui, il risquait sa peau. Moi, le pire qu'il puisse m'arriver c'est de finir aux urgences, mais vivant. Ça m'est arrivé, certes, mais je suis toujours là.
Et si je n'aimais pas ça je n'irais pas. Je prends certes quelques risques car le risque zéro n'existe pas. Je sais que chez les policiers, le maintien de l'ordre n'est pas une corvée. Ils aiment ça. Mais eux ont parfois tendance à avoir la matraque un peu leste. Je sais qu'ils aiment la castagne. Moi, ma seule arme est un appareil photo ou une caméra. Ma seule obligation est de documenter ce qui se passe au nom du droit à l'information. Une belle mission qui me galvanise. Si on a peur, on change de métier ou on va faire un reportage sur une exposition de peinture.

Trois jours pour relier Sainte-Soline à Rouen, ça me parait raisonnable...
;-)))

Avec des chaussures Nike aux pieds, ces militants anticapitalistes ont pu courir vite pour être à temps à Rouen hier ;-)))

Hommage aux journalistes comme toi qui osent montrer la réalité !
Bonne journée. Amitiés

tu prends de grands risques jean luc, le télégramme ce matin
Le « black bloc » est un terme générique pas toujours bien défini. Originaires d’Allemagne, ces groupes autonomes se forment dans les squats de Berlin-Ouest. Le mouvement se distingue en marge de grands sommets internationaux comme celui de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) à Seattle, en 1999, de l’Otan, en 2009, à Strasbourg et à Kehl (Allemagne), et refait surface à Notre-Dame-des-Landes, en 2014, et encore ce week-end contre les « méga-bassines » de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Le black bloc est avant tout une méthode, et une tactique utilisée par les militants d’ultra-gauche, situés de manière compacte en tête de cortège. Ils sont vêtus de noir et équipés pour affronter les forces de l’ordre. Difficiles à appréhender, ces « pros » de la contestation font tout pour rester imprévisibles et communiquent entre eux de manière anonyme ou cryptée sur internet.

... et puis il y a ceux qui n'ont aucune idéologie politique mais qui profitent des manifestations pour se défouler, piller des magasins et agresser la police. Ce sont les mêmes qui tendent des guets-apens aux pompiers dans les banlieues.
Ceci dit, on trouve toute une variété chez les vrais anti-capitalistes. Casser la vitrine d'une banque ou envoyer des cocktails molotov sur les CRS, ce n'est pas la même chose.

Ce qui complique les choses c'est que ces derniers temps, de nombreux irréductibles gilets jaunes ont troqué leurs chasubles trop repérables, pour se vêtir de noir et se faire passer pour des black-blocs. Ce qui fait un étrange mélange entre l'ultra-gauche anticapitaliste et des sympathisants d'extrême-droite. Ce sont ces derniers qui s'en prennent aux personnes et plus particulièrement aux forces du maintien de l'ordre et aux journalistes à l'occasion. Ce qui me fait dire que ceux photographiés hier étaient d'authentiques Black-blocs, car même si on s'est pris la tête, il n'ont pas attenté à ma personne :-))) Cela dit, j'ai déjà assisté à des affrontements entre black-blocs et policiers. Mais dès qu'ils avaient pu se sortir des sorcières dans lesquelles ils étaient pris, ils abandonnaient le "combat" pour prendre la fuite, sans s'acharner. Pour avoir suivi de nombreuses manifestations des Gilets jaunes, là, je peux témoigner qu'eux cherchaient à bouffer du flic.
Pour conclure, si intellectuellement je peux admettre qu'on s'en prenne aux symboles du capitalisme qui porte la violence dans son ADN, j'ai du mal a comprendre qu'on mette le feu à des poubelles. A moins qu'il ne s'agissent d'un symbole de la société de consommation ? Pourtant les black-blocs sont des consommateurs comme les autres qui ne détestent pas les chaussures de marques (voir la photo ci-dessus) ni les smartphones. Mais nous vivons dans un monde qui nous pousse sans cesse dans nos contradictions.

!!!!!!!!

!!!!!

chez nous les gilets rouges avaient il parait un gilet jaune en dessous ... on s'y perd et tout cela devient très dangereux,