Ladakh (Inde) -ca y est, nous sommes au Ladakh. La typologie éthnique de la population est différente des Indiens croisés dans l'himachal-pradesh. Il en est de même pour la géologie. Après avoir franchi le col du Tangland-La (5.360 mètres) on redescend progressivement vers le Ladakh. Le paysage reste minéral, mais devient subitement aride. Les 5.360 mètres du Tangland-La se dressent face à la mousson qui vient du sud en stoppant les nuages, préservant le Ladakh des pluies diluviennes.
L'histoire du Ladakh, explique la spécificité ethnique de cette région qui a été sous l’autorité du Tibet depuis le 8è siècle. Mais il n'est réellement tibétanisé qu’au 10è siècle.
Si aujourd'hui les ladakhis revendiquent leur culture tibétaine, ils ne se considèrent plus comme tibétains depuis l’annexion de ce pays par la Chine en 1951.
Le Ladakh contemporain est définitivement intégré à l’Union indienne en 1947 en étant associé à l’Etat du "Jammu et Cachemire" qui, à l'époque dispose d’un statut autonome.
En raison des revendications indépendantistes pro-pakistanais du Cachemire à majorité musulmane, le gouvernement indien a fait adopter récemment (5 août 2019), une loi qui sépare le Ladakh (à majorité bouddhiste) de cet Etat qui, par la même occasion, perd son statut autonome.
Retour à la photo avec ce nomade Ladaki qui garde son troupeau de yaks à proximité de la route (voir PIP). Les chevaux de cette région montagneuse sont de petite taille, mais très résistants aux intempéries, notamment aux basses températures. C'est préférable dans cette partie du monde qui est sous la neige au moins 6 mois par an.
La photo -qui jusqu'ici n'avait jamais bénéficié d'un tirage" (j'avais la même en diapositive couleur)-, a été prise dans le cadre de mon reportage sur la route et les camionneurs, d'où la présence volontaire du camion en arrière plan. A l'époque le Ladakh et son cheval n'étaient là que pour mettre le camion en situation.
Les temps changent, comme les moyens de transport... Et ma vison du monde évolue. Deux lectures pour une même photo. Aujourd'hui, je vois le camion comme un simple élément d'information et je rends justice à cet homme, en le replaçant au centre de mes préoccupations.
"Les héros des hautes cimes", lire l'article en cliquant sur ce lien :
www.ipernity.com/blog/1922040/4731498?t=96995&c=1&s=edit
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11 comments
Annemarie said:
Annemarie said:
Annaig56 said:
photosofghosts said:
Super belle photo !!
Amitiés
Fabio
Pam J said:
Typo93 said:
Tanja - Loughcrew said:
Jean-luc Drouin replied to Tanja - Loughcrew:
Nora Caracci said:
Wierd Folkersma said:
Love Song said: