De grâce redonnons aux survivants
Des fleurs de lait pour étancher leur soif de promesses sacrées
Des parfums de moissons pour assécher leurs sanglots et le glas
Des blés ruisselants dans les terres en jachère
Des pluies de roses pour panser le sang des plaies
De grâce ranimons d'espérance
Les pleureuses aux yeux creux aux seins taris
Penchées sur les charniers chargés d'ambre gris
Plus loin que n'est le Temps
Plus loin que n'est la Terre
L'Amour avec le vent vient
Dans le creux de nos mains
Une composition si délicate et qui illustre à merveille tes vers émouvants et tragiques en même temps que pleins d'espoir! Quant à la musique choisie connue, ô combien, ma chérie, rendue par cet instrumentiste qui tire de son thérémine, des vocalises vibrantes, elle va si bien à ton diptyque.... Tout est surprenant, inattendu et d'une beauté originale au plus haut point. Merci pour ce partage, mon Anny. Reçois mes baisers les plus chauds et qui de si loin, ne peuvent te porter tort!!! Prends bien soin de toi et de ton homme chéri.
Tes mots deviennent baume ,caresse qui estompe les traumas actuels , la nostalgie de nos années soudées l'une à l'autre et apaise ,le temps de la création et du partage ,les angoisses de l'absolue vulnérabilité de l'existence .Tu me manques tellement ….te retrouver fera germer de nouveaux " Grains de Terre " .l
"Tous les temps sont des temps de détresse , il y a quelques fois des poètes".
André du Bouchet.
Un contemporain de Char ..............
Tout ceci pour écrire que je ne serai jamais rassasié de lire tes écrits.
Respect pour tes tentatives artistiques réussies , bonne continuation et bonne journée Anny..
Une expressivité que j'ai rarement rencontrée, et qui a longtemps tari les pauvres mot de commentaires que je souhaitais y laisser...
Dire que je l'adore, que le theremin lui donne une seconde âme, éthérée et quasi-évanescente, reste bien en deçà de mon puissant ressenti.
Il y a du Dali et de son hyperréalisme dans cette évocation - où la fleur (la rose) de son secret, de son intimité manifestement atteinte, le transcende et le montre cru, si puissant et vulnérable à la fois. Telle est la nudité, chérie et crainte dans le même mouvement, qui anime et habite votre
création autant que nos corps réceptifs...
Comment résister à un appel si intime et si interpelant ?
7 comments
Annyayr said:
Des fleurs de lait pour étancher leur soif de promesses sacrées
Des parfums de moissons pour assécher leurs sanglots et le glas
Des blés ruisselants dans les terres en jachère
Des pluies de roses pour panser le sang des plaies
De grâce ranimons d'espérance
Les pleureuses aux yeux creux aux seins taris
Penchées sur les charniers chargés d'ambre gris
Plus loin que n'est le Temps
Plus loin que n'est la Terre
L'Amour avec le vent vient
Dans le creux de nos mains
Anny Ayraud ( extrait de " La Silencieuse " )
HelenaPF said:
Annyayr said:
Georges. said:
André du Bouchet.
Un contemporain de Char ..............
Tout ceci pour écrire que je ne serai jamais rassasié de lire tes écrits.
Respect pour tes tentatives artistiques réussies , bonne continuation et bonne journée Anny..
Nora Caracci said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* said:
Eric Desjours said:
Dire que je l'adore, que le theremin lui donne une seconde âme, éthérée et quasi-évanescente, reste bien en deçà de mon puissant ressenti.
Il y a du Dali et de son hyperréalisme dans cette évocation - où la fleur (la rose) de son secret, de son intimité manifestement atteinte, le transcende et le montre cru, si puissant et vulnérable à la fois. Telle est la nudité, chérie et crainte dans le même mouvement, qui anime et habite votre
création autant que nos corps réceptifs...
Comment résister à un appel si intime et si interpelant ?