Les tours, blanches, géantes
rapetissées comme des pousses en germination
Espacées avec soin
dans un jardin qu'on aurait su planter dans la terre
battue par le vent
À peine visibles au ras du sol blanchi par l'hiver,
leur ombre s'élançant
Fuyant la lumière oblique du jour qui vient
à notre rencontre
Rythme des pales sombres qui tournoient sur la neige
sans la troubler
Les ombres des machines dansent d'un seul mouvement,
mues par la planète
vivante
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