Couché dans l'herbe, à l'ombre d'un chêne
En ce lieu magnifique où coule un ruisselet,
Adulé par l'aube claire, un poète amoureux
Semblait puiser l'encens et l'or venu des cieux.
Lui qui allait, le coeur en haillons, sans joie
Au gré du courant de la vie qui le porte,
Seule, la nature le ravit, le transporte.
Il écoute vibrer ce matin le doux murmure
Du gai ruisseau, au lointain, qui susurre
Des clapotis, des petits bruits qui le rassurent.
Il musarde, tranquille, rêvant d'un autre temps.
La houppe du vent se fait tendrement câline
Aux notes légères, boisées et argentines.
Une paix profonde l'envahit, rêveuse.
Il avait tant à offrir et le voilà mendiant
Avec pour seul bagage des songes périmés.
Pourtant, elle était tracée sa route, sa destinée
Et ses mains ruisselantes de caresses oubliées.
Il avait tant à donner et le voici à terre.
Ami ! Toi qui possèdes tout ce qu'il n'a plus
Parce qu'on lui a volé ou qu'il l'a perdu,
Ne ferme pas les yeux. Il n'a que ses mains nues.
Donne-lui l'amitié, l'amour sans retenue...
Valeri@ne
7 comments
.t.a.o.n. said:
Misou 49 said:
Félicitations .
M@rie ♥ ♥ said:
Elisabeth (moi,élo) said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to Elisabeth (moi,élo):
Elisabeth (moi,élo) said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* said: