Et je peins les vers de mes poèmes

Au gré de mes humeurs bohèmes.

Tout naît du temps qui me traverse

Comme une symphonie me berce.

Qu’essouffle des vertiges lointains,

Je tiens au bout de mes songes gris

Des synapses fleuries au doux parfum.

Je me dis que cela devient dément.

J’écoute la musique du firmament

Qui répand aux nues un voile d’argent.

Le reflet pâle d’un jour béni plein d’espoir.

Tant de vie, et si peu de flamme !

Tel est le mystère de tant d’âmes.

Provoquent en moi toutes ces envies

De voir ces sourires en rais de chance.

Instants qui s’enrobent d’élégance !

S’enroulant d’yeux éblouissants,

Je recueille toutes ces notes en passant

Que consume déjà un soleil naissant.

Sur un lit d’océan aux lames tourmentées

Que fissurent des secrets inoubliés.

Je colore mes rimes pour ne pas pleurer…