Derrière le chuchotement de l’aubépine,
On entend la plainte du bourgeon de l’églantine
A la lente déchirure qui demain sera fleur.
Le lys au fin duvet s’étire avec langueur.
La feuille qui se balance au bout de la branche
Respire le souffle du vent, chant venu d’ailleurs.
Ores, je vous offre le plus joli bouton de rose,
Ce doux cœur parfumé dont les lèvres sont closes
Sur un tendre secret d’amour et de candeur.
Savez-vous que ces éphémères, en silence, meurent
Sans nulle plainte dans les aubes brumeuses, sans pleurs ?
J’amasse des parfums à m’enivrer au bonheur
De leurs pétales scintillants de perles de rosée.
Les ombres du jardin se font mémoires brûlées
Au miel de leurs racines aux étranges douceurs.
Les étincelles que cachent leurs piquantes épines
Parfois ont le velours des larmes assassines.
Il est des fleurs fragiles que le temps rend chagrines…
©Valériane
9 comments
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to :
Annaig56 said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to Annaig56:
j-p l'@rchéo said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to j-p l'@rchéo:
Lucette said:
joli ...
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to Lucette:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to :