Le vent joue sa complainte automnale
Naissante dans le dernier silence estival.
Déjà jaunissent les arbres aux parures verdoyantes
Tandis que flamboie la nature mourante.
L’été s’en va doucement sur la pointe des pieds.
L’oiseau chante la mélodie d’un songe envolé.
Ses joyeux trilles hésitent et il se tait, étonné.
C’est le temps béni des vendanges où tout change.
Septembre adouci va laisser tristement sa place régnante
A octobre, braise endormie sous la cendre
Aux noirs sillons cachés sous ses méandres.
Violon mélancolique chargé de langueur,
Il promène son archet d’un chant de pleurs.
Que passe l’automne, que meurt l’hiver,
J’attendrais que renaisse la lumière
Des beaux jours du printemps naguère…
(c) Valériane
9 comments
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to :
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* said:
Malik Raoulda said:
Câlinou said:
Nicole Merdrignac said:
Guydel said:
En relisant les commentaires, j'ai une pensée pour l'ami Vilmar qui faisait de si belles photos et qui nous a quittés trop tôt !
Bises !
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to Guydel:
Pat Del said:
A rapprocher du célèbre poème de Verlaine qui commençait ainsi :
"Les sanglots longs des violons de l'automne, blessent mon coeur d'une langueur monotone (...)
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to Pat Del: