Car toutes les belles paroles sur l’immigration (avec toujours une tache noire http://miiraslimake.unblog.fr/2018/08/13/le-non-dit/ ) ne sont qu’on prétexte, en réalité ce qui les embête chez Orban (mais ils ne pouvaient pas ouvertement lui reprocher ça, ça n’aurait pas pris dans l’opinion – « agiter le peuple avant de s’en servir », il faut trouver un truc ! -), c’est ça :
Ce qu’ils lui reprochent est encore plus simple : c’est d’avoir fait inscrire dans la constitution Hongroise que le forint est la monnaie nationale. Comme il faut une majorité de 2/3 pour changer la constitution, Orbán a, de-fait, protégé la Hongrie de la tutelle de la BCE. Bien que l’adoption de l’€uro soit une obligation de la part des traités Européens, en Hongrie ce ne sera possible que pour un gouvernement ayant 2/3 de majorité.
De plus, Orbán a aussi viré le FMI, taxé les banques, taxé les transactions financières, fait supporter aux banques les pertes dues aux crédits en devises, et mis un des ses fidèles (Matolcsy) à la tête de la banque nationale au lieu d’un bankster issu de Goldman-Sachs. Toutes choses bien plus graves que le chicanement des immigrés, dont tout le monde se fout éperdument à Bruxelles. Mais pas des banques.
2 comments
Roland Platteau said:
www.upr.fr/conferences/europe-dictature
Roland Platteau said:
reseauinternational.net/2008-seul-le-premier-renoncement-ne-coute-pas