Michael Banks (Ben Wishaw) travaille à la banque où son père était employé et il vit toujours au 17 allée des Cerisiers avec ses trois enfants. Sa sœur Jane (Emily Mortimer) se bat, comme sa mère avant elle, pour les droits des ouvriers et aide Michael avec les enfants depuis le décès de leur mère. Alors que les huissiers frappent à la porte et que la famille est menacée d’expulsion, Mary Poppins (Emily Blunt) réapparaît magiquement. Avec l’aide de Jack (Lin-Manuel Miranda), l’allumeur de réverbères, Mary va tout faire pour que la joie et l’émerveillement reviennent dans la maisonnée…
C’est peu dire qu’on avait besoin de Mary Poppins pour enchanter cette fin d’année.La voici donc de retour et elle n’a pas vieilli.Emily Blunt (Sicario, La Fille du train) lui offre sa fraîcheur et son peps.Elle n’effacera pas Julie Andrews des mémoires, mais on ne lui en demande pas tant. Rob Marshall (Nine, Chicago) confirme son talent pour les comédies musicales.Sans avoir le charme british du premier film, ce retour très hollywoodien de Mary Poppins est une réussite.Malgré quelques longueurs, un scénario minimal et un casting moyen, on se laisse emporter par les numéros musicaux, qui mélangent animation et prises de vues réelles (Celui de Meryl Streep est carrément génial). C’est enlevé, joyeux et même supercalifragilisticexpialidocious (bien que la formule magique ne soit jamais prononcée). De la poudre de perlimpinpin pour effacer la grisaille.
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