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Rencontre avec Amanda Sthers
Amanda Sthers était à Nice mercredi, pour présenter en avant-première au Pathé Masséna son nouveau film, Holy Lands, qui sortira dans les salles le 16 janvier. L’histoire d’une famille dispersée entre les États-Unis et Israël où le patriarche est parti s’installer pour élever des cochons (!).Une histoire que l’écrivain-réalisatrice avait racontée en 2010 dans Les Terres Saintes: «On m’avait demandé d’en écrire l’adaptation à l’époque, ce qui n’était pas évident car il s’agit d’un roman épistolaire, raconte-t-elle.Comme le film ne s’est pas fait, j’en ai conclu qu’il m’attendait et j’ai décidé de le réaliser moi-même».
Installée aux États-Unis depuis quelques années, Amanda Sthers a pu réunir un casting épatant pour servir son histoire: James Caan et Rosanna Arquette jouent les parents, Jonathan Rhys Meyer et Efrat Dor les (grands) enfants, Tom Hollander un rabbin et son ex-mari, Patrick Bruel, un médecin. Le tournage en Israël n’a pas été une sinécure avec une équipe internationale et multiculturelle difficile à diriger, mais la réalisatrice affirme que cela a été bénéfique pour le film qui oscille entre drame et comédie. «C’est mon troisième film mais le premier pour lequel je me suis sentie vraiment réalisatrice», confie Amanda Sthers.Du coup, en plus d’un nouveau roman elle a mis en chantier un quatrième film: «Ce sera encore l’adaptation d’un de mes romans, Les Promesses, avec un tournage entre Angleterre et Italie et toujours un casting international». À suivre, donc.