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Yomeddine: Feelgood road movie égyptien
Beshay (Rady Gamal), lépreux aujourd’hui guéri, n’a jamais quitté sa léproserie, dans le désert égyptien. Après la mort de son épouse, il décide de partir à la recherche de ses racines.Ses pauvres possessions entassées sur une charrette tirée par son âne, Beshay prend la route flanqué d’Obama (Ahmed Abdelhafiz), un orphelin nubien qu’il a pris sous son aile.Ensemble, ils vont traverser l’Egypte en quête d’une famille, d’un foyer ou, au moins , d’un peu d’humanité…

Grâce à l’étonnant charisme de son acteur principal (Rady Gamal, lui-même lépreux) et à une vision de la misère débordante d’humanité, A.B Shawky signe un «feelgood road movie» lumineux et gentil (et même parfois drôle), qu’on était tout de même un peu étonné de trouver en compétition à Cannes, d’où il est d’ailleurs reparti bredouille. Sur un thème similaire, Makala d’Emmanuel Gras (Grand Prix de la Semaine de la Critique en 2017) était tout de même autrement plus intéressant.