L’impressionnisme s’inspire des impressions fugitives, de la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses. Extrait de Wikipédia.
Ma démarche est avant tout impressionniste. Comme on peut le voir par la définition de l’impressionnisme, le temps est au cœur même de la démarche. Le temps qui fait que l’instant est forcément fugitif. Même capté, l’instant montre sa fragilité, son coté éphémère.
Cette démarche veut mettre à l’honneur les reflets et les impressions fugitives qu’ils laissent. Un reflet c’est un peu l’imaginaire ou le rêve issu de la réalité. Issu de celle-ci mais totalement transformé dans ses formes, ses mouvements et ses couleurs. Comme le rêve. Transformé par le temps qui passe accompagné du vent, du soleil et des nuages sur une surface d’eau. Tout bouge, tout change constamment. Cela crée des reflets fugitifs presqu’impossibles à voir à l’œil nu. D’où l’importance de la caméra. J’utilise pour ce faire une caméra avec un du meilleur capteur au monde ainsi que des lentilles pouvant aller jusqu’à 1200 mm.
Chaque photographie proposée vient du regard complice de cette caméra à différents moments du jour et des saisons sur notre étang et ailleurs dans la campagne environnante. Voici maintenant presque trois ans que je travaille cette thématique. Et chaque année sur trois saisons : le printemps, l’été et l’automne.
L’image captée par une caméra d’un reflet peut facilement faire penser à une peinture impressionniste. L’effet peut parfois être saisissant . À l’aide d’instruments divers, presque tout a été photographié dans l’univers, de l’extrêmement petit à l’extrêmement grand mais je ne connais pas un autre photographe qui a fait des reflets fugitifs son sujet d’exploration artistique. En peinture c’est une autre histoire. Claude Monet s’en est beaucoup inspiré et ça se voit particulièrement au Musée de l’Orangerie de Paris où est installé une exposition permanente dédiée à ses Nymphéas. Une source d’inspiration constante pour moi.
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