L’horizon s’empourpre, la nuit sort de son repaire Et pique ses banderilles dans le soleil agonisant Encore une journée qui va fermer ses paupières Pour s’endormir à jamais dans les draps du vent.
Là où la neige des heures tisse son voile cristallin Le pas du temps s’inscrit sur le gravier sans âge, Dans la clairière des cieux, s’enflamme l’essaim Des perséides, ces étoiles filantes au joli corsage.
Bercées par un clair de lune à la vapeur cendrée Les planètes ont emprunté leur toilette à falbalas Comme pour aller danser ce soir parmi les nuées Emportées dans le flottement de tous les pavois.
Au ras des dunes, le mirage fourbit les espérances Fait grandir des boutures d’étincelles toutes dorées. Le compte à rebours s’emballe dans l’impatience Vite, faisons un vœu avant de rejoindre l’obscurité.
Dans la ruelle du ciel, une chouette colporte le son D’une rumeur, pour peupler le silence du temps. Si l’éternité s’ennuie, l’éphémère devient maison En abritant les frêles ombelles des rêves d’antan.
Dans l’avènement des feux de nuit, il faudra partir Pour ancrer l’aube de nos destins à d’autres regards Sur un chemin d’étoiles, une luciole vient nous dire Que les coquelicots ne meurent pas dans la mémoire.
SEDNA / lapoesiequejaime.net/sedna.htmembed.spotify.com/Là où la neige des heures tisse son voile cristallin Le pas du temps s’inscrit sur le gravier sans âge, Dans la clairière des cieux, s’enflamme l’essaim Des perséides, ces étoiles filantes au joli corsage.
Bercées par un clair de lune à la vapeur cendrée Les planètes ont emprunté leur toilette à falbalas Comme pour aller danser ce soir parmi les nuées Emportées dans le flottement de tous les pavois.
Au ras des dunes, le mirage fourbit les espérances Fait grandir des boutures d’étincelles toutes dorées. Le compte à rebours s’emballe dans l’impatience Vite, faisons un vœu avant de rejoindre l’obscurité.
Dans la ruelle du ciel, une chouette colporte le son D’une rumeur, pour peupler le silence du temps. Si l’éternité s’ennuie, l’éphémère devient maison En abritant les frêles ombelles des rêves d’antan.
Dans l’avènement des feux de nuit, il faudra partir Pour ancrer l’aube de nos destins à d’autres regards Sur un chemin d’étoiles, une luciole vient nous dire Que les coquelicots ne meurent pas dans la mémoire.
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