LES REQUINS NE SONT PAS TOUS DANS LA MER

Aujourd’hui, premier jour d’un printemps qui n’est pas signe d’espérance pour tout le monde, on apprend aux infos que la Bourse est en hausse.

Ah ?? Comment est-ce possible avec ce qui se passe au Japon??

Eh bien justement, on nous explique par la même occasion que ce sont les nouvelles du Japon qui expliquent cette bonne humeur. En effet avec toutes les destructions qui ont eu lieu, il va bien falloir qu’on reconstruise et, nous dit-on ce sera certainement un heureux coup de fouet pour l’économie japonaise.

Pour l’économie japonaise?? En écoutant la suite on constate que ce sont surtout les principales banques internationales qui sont en hausse.

Pardi. Elles se préparent à «?prêter?» les picaillons nécessaires.

Prêter… avec les intérêts qui leur assureront donc de jolis profits. Y a-t-il meilleur exemple, plus honteux exemple de la manière dont fonctionne la finance mondiale qui ose se frotter les mains alors que le nombre de morts n’est même pas encore définitif, alors que des milliers de personnes, en deuil de leurs proches, n’ont plus ni maison, ni biens d’aucune sorte, ni même emploi.

Et en ce qui concerne l’économie japonaise, comment va-t-elle absorber non seulement le coût des reconstructions, mais le fait que le poisson de ses côtes va être contaminé, que les produits alimentaires d’une partie de son sol sont interdits à la vente et à la consommation sur place, peut-être définitivement??

A retrouver régulièrement sur le blog de Mylène.