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La journée mondiale de la femme... journée qui prend place entre la journée mondiale du tennis et celle de la plomberie (authentique).
Qu'en penser... what for ?
Déjà, je ne sais pas ce que c'est que LA femme(et vous ?). Eventuellement je vois déjà un peu plus ce que sont LES femmes... LA femme n'a pas besoin d'une journée. Ca n'existe pas LA femme. Comme s'il y avait un principe absolu qui définit LA femme. Laissez-moi deviner. Elle est diplomate, plus douce que l'homme mais finalement plus courageuse aussi, moins douée en sciences, mais plus en langues, etc... ah oui, et elle vient de Vénus. Comme on dit outre-Atlantique : "bull-shit" (pourquoi "bull" et pas une autre bestiole, j'en sais rien).
Il y a les femmes, toutes différentes. Comme il y a les hommes, tous différents. Une fâcheuse tendance qu'on a de faire des sous-groupes dans nos têtes et de rassembler sous une étiquette unique : la femme pense comme ci, l'homosexuel se comporte comme ça, etc...
Et puis ça reviendrait à dire (comme on l'entend dire chaque année avec un rire gras) que LA femme a une journée et que L'homme en a 364...
L'autre intitulé est "la journée internationale des droits des femmes" et ça sonne déjà beaucoup mieux à mes oreilles. Car si quelque chose mérite qu'on s'y interesse ce sont les droits des minorités... Minorité ? Il naît statistiquement 105 hommes pour 100 femmes... mais ce n'est pas le nombre qui fait la minorité. C'est le poids de la culture. De la société. De l'histoire.
D'ailleurs, on se plaît à imaginer que la civilisation moderne occidentale vient "libérer" les femmes de l'histoire... femmes qui bien sûr ont été opprimées de tous temps. Bull shit bis. Les exemples de matriarcats et de sociétés sexuellement égalitaires sont légions dans l'histoire. Sous tous les climats. Et à toutes les époques. Ainsi les premiers textes écrits retrouvés et qui date d'environ 3000 ans av JC dans une région qui doit être maintenant... l'Iran montre par exemple que les femmes avaient le droit de demander le divorce. Avec partage équitable des biens. Et 5000 ans après ?
Les femmes sont devenues au fil du temps et des civilisations une minorité opprimée, oppression à laquelle elles participent parfois elles-mêmes à travers l'éducation, la reproduction des modèles. Les oppressions sont différentes... et les situations évoluent (mais pas toujours dans le bon sens on l'a vu, et il faut se souvenir que rien n'est acquis. Jamais).
Ca va du mépris intellectuel et diffus (les femmes fragiles, incapables,...) à l'esclavagisme et à la torture pure et surtout dure voire à l'élimination préventive. En passant par la femme-objet, le machisme ordinaire, la femme-ménage, l'excision, la femme-pondeuse, la discrimination professionnelle, la prostitution forcée, les insultes, les attouchements, les viols, les violences conjugales ou non,...
Est-ce que ça mérite une journée ? Oui. Pas une journée où le patron donne une rose à toute ses secrétaires (oui, c'est le patron et la secrétaire...) avec un sourire niais, pas une journée ou on écoute une chanson de Julien Clerc dans une fausse admiration sirupeuse. Mais une journée où on entr'ouvre les yeux et où on voit les bleus de sa voisine, le salaire plus faible de sa collègue, la petite cousine violée par son père et un peu plus loin, pas si loin les petites fille mariées de force ou infibulées... et sa propre femme qui s'occupe des gosses et fait le ménage.
Une journée suffit ? Evidemment non. Mais c'est mieux que rien. Une piqure de rappel. Une journée d'empathie peut-être... Et puis n'oublions pas dans l'année une journée pour chaque autre minorité opprimée... on fera la journée du tennis ou de la plomberie plus tard. Quand on ne pensera plus en terme de minorités.
Je ne suis pas militant. Même pas féministe. D'ailleurs je ne sais même pas ce que ça veut dire je crois. Le mouvement Femen m'interroge et une amoureuse m'a dit un jour que mon pire défaut était la misogynie. L'éducation, le confort, la société, la famille, la connerie,... peu importe. Ca n'empêche pas de réfléchir parfois. A l'occasion d'une journée mondiale par exemple. Si au moins ça sert à ça...
Qu'en penser... what for ?
Déjà, je ne sais pas ce que c'est que LA femme(et vous ?). Eventuellement je vois déjà un peu plus ce que sont LES femmes... LA femme n'a pas besoin d'une journée. Ca n'existe pas LA femme. Comme s'il y avait un principe absolu qui définit LA femme. Laissez-moi deviner. Elle est diplomate, plus douce que l'homme mais finalement plus courageuse aussi, moins douée en sciences, mais plus en langues, etc... ah oui, et elle vient de Vénus. Comme on dit outre-Atlantique : "bull-shit" (pourquoi "bull" et pas une autre bestiole, j'en sais rien).
Il y a les femmes, toutes différentes. Comme il y a les hommes, tous différents. Une fâcheuse tendance qu'on a de faire des sous-groupes dans nos têtes et de rassembler sous une étiquette unique : la femme pense comme ci, l'homosexuel se comporte comme ça, etc...
Et puis ça reviendrait à dire (comme on l'entend dire chaque année avec un rire gras) que LA femme a une journée et que L'homme en a 364...
L'autre intitulé est "la journée internationale des droits des femmes" et ça sonne déjà beaucoup mieux à mes oreilles. Car si quelque chose mérite qu'on s'y interesse ce sont les droits des minorités... Minorité ? Il naît statistiquement 105 hommes pour 100 femmes... mais ce n'est pas le nombre qui fait la minorité. C'est le poids de la culture. De la société. De l'histoire.
D'ailleurs, on se plaît à imaginer que la civilisation moderne occidentale vient "libérer" les femmes de l'histoire... femmes qui bien sûr ont été opprimées de tous temps. Bull shit bis. Les exemples de matriarcats et de sociétés sexuellement égalitaires sont légions dans l'histoire. Sous tous les climats. Et à toutes les époques. Ainsi les premiers textes écrits retrouvés et qui date d'environ 3000 ans av JC dans une région qui doit être maintenant... l'Iran montre par exemple que les femmes avaient le droit de demander le divorce. Avec partage équitable des biens. Et 5000 ans après ?
Les femmes sont devenues au fil du temps et des civilisations une minorité opprimée, oppression à laquelle elles participent parfois elles-mêmes à travers l'éducation, la reproduction des modèles. Les oppressions sont différentes... et les situations évoluent (mais pas toujours dans le bon sens on l'a vu, et il faut se souvenir que rien n'est acquis. Jamais).
Ca va du mépris intellectuel et diffus (les femmes fragiles, incapables,...) à l'esclavagisme et à la torture pure et surtout dure voire à l'élimination préventive. En passant par la femme-objet, le machisme ordinaire, la femme-ménage, l'excision, la femme-pondeuse, la discrimination professionnelle, la prostitution forcée, les insultes, les attouchements, les viols, les violences conjugales ou non,...
Est-ce que ça mérite une journée ? Oui. Pas une journée où le patron donne une rose à toute ses secrétaires (oui, c'est le patron et la secrétaire...) avec un sourire niais, pas une journée ou on écoute une chanson de Julien Clerc dans une fausse admiration sirupeuse. Mais une journée où on entr'ouvre les yeux et où on voit les bleus de sa voisine, le salaire plus faible de sa collègue, la petite cousine violée par son père et un peu plus loin, pas si loin les petites fille mariées de force ou infibulées... et sa propre femme qui s'occupe des gosses et fait le ménage.
Une journée suffit ? Evidemment non. Mais c'est mieux que rien. Une piqure de rappel. Une journée d'empathie peut-être... Et puis n'oublions pas dans l'année une journée pour chaque autre minorité opprimée... on fera la journée du tennis ou de la plomberie plus tard. Quand on ne pensera plus en terme de minorités.
Je ne suis pas militant. Même pas féministe. D'ailleurs je ne sais même pas ce que ça veut dire je crois. Le mouvement Femen m'interroge et une amoureuse m'a dit un jour que mon pire défaut était la misogynie. L'éducation, le confort, la société, la famille, la connerie,... peu importe. Ca n'empêche pas de réfléchir parfois. A l'occasion d'une journée mondiale par exemple. Si au moins ça sert à ça...
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Blacksad replied to :
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