Chaque parc parisien a ses particularités. Le Jardin du Luxembourg avec le bassin du Sénat et sa poussière, les Buttes Chaumont avec ses fausses falaises en béton, le Jardin des Plantes et son fameux musée d'Histoire Naturelle, le parc Montsouris et ses grands arbres. Un de mes préférés. C'est un assez grand timbre-poste de verdure cerné d'immeubles.

Avec un lac où certaines années il y a un héron, paraît-il.

Mais bon, les immeubles ne sont pas loin. De là où j'étais, on entendait passer le RER (qui traverse le parc par une tranchée).

C'est le printemps et pas mal de jeunes couples viennent avec bébé pique-niquer. Ceux-là ont bien choisi leur emplacement.

Il y a pas mal de grands arbres à Montsouris, un peu comme sur les terres de Scarlett O'hara. Le parc n'a pas souffert de la tempête de 2001, à la différence du Jardin du Luxembourg. C'est un des parcs qui fait le moins artificiel.

Au niveau faune, c'est plus varié que d'habitude, on ne trouve pas que des pigeons et des moineaux. Il y a aussi des canards, des cygnes, et surtout pas mal de corbeaux très familiers. Quand on est seul sur la pelouse ça peut même être un peu flippant. Je me suis posé pour bouquiner et je me suis retrouvé cerné par six corbeaux qui n'étaient pas à plus de 2-3 m de moi. Je me sentais un peu comme dans un certain film de Hitchcock. Donc j'ai préféré les photographier.

Et sinon, en fin d'après-midi, ça ressemble évidemment à ça. Dans ces cas-là il faut prier pour ne pas voir une famille d'amis du foot ou du rugby débarquer juste à côté de soi.

Au final la chlorophyle n'est pas vraiment au rendez-vous, ça permet surtout de prendre un bain de soleil, les doigts de pied en éventail. Mais enfin à quoi s'attendre d'autre à Paris ?