Après avoir longé les côtes marocaines,
Nous avons mis le cap sur les îles Canaries.
Nuages tendres et clairs insufflent leur haleine,
Sur l’univers liquide qui scintille et frémit.
Je songe à vous tous, hardis navigateurs,
Embarqués sur esquifs aux charpentes rustiques,
Avides de découvertes, musclant toute votre ardeur
Pour hisser grandes voiles dans l’espace atlantique.
Avec vos équipages au visage buriné,
Vous vous laissiez porter par les vents alizés.
Pour vous tous le temps paraissait infini,
Nuit et jour ballottés sous l’effet du roulis.
Vous affrontiez terreurs, angoisses et désespoir,
Lorsque les éléments soudain se déchaînaient.
Combien ont-ils sombré ainsi dans la nuit noire,
Lorsque sur des récifs ils furent précipités !
Au fond de l’océan gisent encore les épaves
De galions remplis d’or, de bricks chargés d’épices,
La jigue, le fado, les joyeux chants bataves,
Pour certains se sont mus en un ‘de profundis’.
(Pat D)
11 comments
Pat Del said:
Pat Del replied to Pat Del:
Saluton al ciuj...!… said:
Pat Del said:
Pat Del said:
Daniela said:
Pat Del said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* said:
Pat Del said:
Rosemma said:
Pat Del said: