et quand je t'écrivais
que mes yeux de mélange
avaient ce plomb fondu
qui défigure les pages
et qu'un seul trait
de tes cils
aurait suffit ,mon ange
à décrocher l'orage
et quand je t'écrivais
que la lune perdue
de ta bouche en nuit bleue
éclabousse mes rêves
Et que l'air qui lève
au demain des supplices
séchera tes beaux yeux
dans un lit de caprices
et quand je t'écrivais
que la lente maigreur
de nos mots assassins
sont des couteaux d'erreurs
et qu'il faut les planter
dans le dos de nos coeurs
comme des banderilles rouges
au toro des douleurs
et quand je t'écrivais
que ma langue salée
qui lapait ton odeur
se mordrait au silence
comme à la dernière danse
d'un loup gris
égaré,
celle du ventre à bonheur
et des crocs
dans la chair plantés.
4 comments
Armando Taborda said:
Le miroir de l'aube replied to Armando Taborda:
Le miroir de l'aube replied to :
Laurence said: