Qu'en ta douleur se fondent
Les dunes et les lacs
Et qu'ainsi fument les roses
Sous les pavés brisés
Car sous les pieds
A la trace des cendres,
Toutes les flammes claquent
Où vont tes pas brûlés.
Envers des lampions ,
Tes yeux font descendre
La brume des choses...
Et toujours, à la ronde
Des soleils d'hiver noir
Rodent comme le temps
Sur la peau du bonheur.
Tu portes les rumeurs
Et le doute à ta foi
O, imbécile grimoire
Où se notent les heures
Celles aux pendules crachées
Par des beffrois qui penchent
A l'ombre des rues mortes.
Et les montres crevées,
Du sang de tes aortes,
Saignent en silence
Sur l'aiguille qui les tranche.
Amour, cries tu , soleil !
Vous, toutes belles des îles
Rêves aux tirant des eaux,
Je vous aime à merveille !
Levez vous mes oiseaux
Aux pagailles du jour
Entre les draps serviles
Où dorment les bateaux
Tout au vent sonnera
Comme la peau tambour
Que vibrent les amants :
« Mon amour, je suis là
Mon amour ,c'est le vent
Et je vous aime d'amour »
***
Lio.D septembre 2015
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Laurence said: