Mon beau-frère, prof de langues, qui vit en France depuis 50 ans, se vantait un jour devant son plombier de parler couramment 12 langues. Et l'autre, moqueur, à répliquer : "Vous comptez aussi le français? "
Moi, je n'en parle que 3 , (avec l'accent) , et j'espère les bien comprendre, même si n'aurais en cela aucun mérite . Simplement, j'ai longtemps vécu dans 3 pays différents, obligée. D'une paresse condamnable, je n'ai jamais fait l'effort d'étudier les langues que je parle. .
Les 2 autres , nécessaires pour mon métier et que j'ai étudiées, - je ne les parle pas par peur de ridicule.
Quand est-ce qu'on a le droit à croire qu'on connaît une langue étrangère ? Peut-être , la poésie pourrait-elle en servir de bon indicateur. Ainsi, après 30 ans de vie en France j'ai commencé d'être sujette à des émotions littéraires en français et compris que François Villon est un génie...Ce qui ne change pas mon intime conviction que toute la littérature du monde est profondément nationale , par son côté irrationnel, justement. Par son pouvoir de toucher les gens dans leur tripes, par la musique et la magie de mots de leurs langue maternelle...
2 comments
mila said:
"Le seule sujet pour écrivain c'est ce qui se passe dans la tête et dans le coeur des gens . Le reste est anecdotique , sans intérêt. Leur époque n'a aucune importance,car leur époque c'est Shakespeare, Baudelaire, Pouchkine."
Pat Del said: