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Побег. Утро мегаполиса. Машины выезжают на еще не проснувшиеся улицы города, они присоединяются к маленьким ручейкам улиц, которые затем вливаются в потоки магистраль. Я одна из них. Побег, побег из города, побег от лиц, дел, серый рутины, побег от самой себя. Благодаря раннему часу мне удается обогнать время пробок. В магнитоле играет диск Героев тишины, я гоню машину целеустремленно смотря на дорогу, мысли проносятся в голове с такой же частотой как и фонарные столбы за окном, я жму на газ и рвусь вперед, но мысли о городе все равно преследует попятам. Забавные гонки – скорость 160-180 и мысли. Бесполезные и никчемные движения по жизни. Совершаю их не от того что бы сделать что то значимое и важное, а просто от того, что бы не забыть что я просто живу. Тщетно стремлюсь к неопределенной цели. Эта гонка выматывает. Иногда в жизни случаются маленькие пит стопы как сейчас. Потрескивание дров в котле и монотонные удары дождя о крышу заставляют все же немного отвлечься и забыть о жизни в городе. Хочется закрыть глаза и полностью растворится в этом мире. И с этим засыпаю в кресле поджав ноги и укутавшись в пуховой платок. Утреннее солнце незаметно пробралось на подоконник заливает мягким светом маленький букет лесных цветов. Вылезать из под одеяла совсем не хочется, воздух в избе холодный и свежий. Позволяю себе еще несколько минут понежиться под теплым одеялом и решительным движением все же встаю. Ноги соприкасаются с холодным полом и сон окончательно пропадает. Я знаю, я точно знаю самый главный враг дачника это картошка и прочие плодово-ягодные культуры. После часа прополки возникает желание выкапывать картошку, а не сорняки, которых значительно больше. Еще через пол часа принимаешь мужественное решение на следующий год обязательно купить камаз асфальта и все заасфальтировать. Проходит еще часа четыре и в голове начинают проявляться смутные образы картофельных деревьев. Это кошмар, ужасный сон. Снизу тебя сжирают муравьи норовя забраться в самые деликатные места, сорняки которым нет конца превратили руки в месиво кожи крови и земли. От куда то сверху сыплются комары, мошкара облепила все тело, а слепни наносят точечные удары в самые болевые места. Я не понимаю этих фанатиков которые каждые выходные с радостными и счастливыми лицами рвутся на дачу по безумным, километровым пробкам. Которые с блаженными лицами вооружившись тяпками и лопатами в пять утра, обмазавшись безумно вонючей дрянью от летучих гадов (которая кстати не хрена не спасает) бегут копаться в земле. И весь день торчат как морковки к верх жепой под палящим солнцем. Вечером таскают воду из пруда который находится чуть ли не в километре от участка и полевая свою свеклу. А ложась спать мажут друг другу спины мазями от радикулита. В чем смысл? Где логика? Меня честно хватило на пять часов. Превратившись в один сплошной обгоревший укус насекомых я забралась под одеяло и чувствую меня уже от сюда ничем не выкуришь. Буду кротом! Ура! Я дожила до вечера. Вечерняя благодать. Легкий ветерок отгоняет ненавистных насекомых. Солнце нехотя, цепляясь за верхушки деревьев отправляется спать. Оно окрасило заброшенную церковь в зловеще красный цвет, но и это не в состоянии скрыть все разрушения и изъяны времени. В душу постепенно закрадывается тоска. О чем, да просто светлая тоска. Из глубин памяти вылезают образы прошлого. Первая любовь, романтика. Все прошло. Ничто не вечно на земле, не вековые церкви, не вера, не любовь. Все разрушается под грузом времени, все превращается в пыль. Остается только память. Но когда человек уходит прочь по млечному пути, то и она стирается, превращаясь в звездную пыль.
C'est une fuite. Le matin de la métropole. Les voitures vont dans les rues de la ville qui ne se sont pas encore réveillées. Les voitures se joignent à de petits ruisseaux des rues, qui entrent dans de grandes autoroutes ensuite. Je suis l'une d'elles. La fuite... C'est la fuite de la ville, la fuite des personnes, des affaires, de la routine grise. C'est quand tu te fuis de toi-même. Je réussis à éviter des embouteillages grâce au grand matin. Le disque "Les héros du silence" joue dans le magnétophone. Je conduis la voiture en regardant constamment l'autoroute. Les pensées passent dans ma tête aussi très vite que des lampadaires au delà de la fenêtre. J'appuie sur l'accélérateur et je me précipite au loin. Mais les pensées sur la ville marchent sur les talons en tout cas. C'est des courses amusantes! La vitesse 160-180 à l'heure. Et les pensées! Dans la vie il y a des mouvements inutiles. Je les accomplis pour ne pas faire qch important et significatifs, mais pour ne pas oublier que je vis. J'aspire au but incertain en vain. Cette course est épuisante. Parfois dans la vie les pauses ont lieu. Comme en ce moment. Le bois crépite dans le poêle, la pluie bat contre le toit. Tout cela oblige à se distraire un peu et oublier la vie dans la ville. Je veux fermer les yeux et se fondre entièrement dans ce monde. Je m'endors sur le fauteuil ayant replié les jambes sous moi et m'étant enveloppée en le châle chaud. Le soleil de matin a pénétré furtivement sur l'appui de la fenêtre et inondé de lumière le petit bouquet de fleurs de la forêt. Je n'ai pas envie de quitter un lit chaud parce que l'air dans une isba est froid et frais. Je me permets de me dorloter sous la couverture chaude encore quelques minutes. Et je fais un mouvement catégorique et je me lève tout de même. Les pieds touchent au plancher froid et le sommeil disparaît définitivement. Je sais! Je sais exactement que l'ennemi principal du habitant de datcha est des pommes de terre et d'autres cultures fruitières. Après une heure du sarclage il n'y a qu'une envie, c'est arracher les pommes de terre au lieu des mauvaises herbes qui sont en grande quantité. Une demi-heure passe encore, je prends une décision courageuse d'acheter le camion d'asphalte l'année prochaine pour asphalter tout. On passe encore quatre heures et les images vagues des arbres de pomme de terre commencent à se manifester dans ma tête. C'est un cauchemar! C'est un rêve terrible! D'en bas tu es piqué par les fourmis qui cherchent à pénétrer dans les endroits les plus délicats. Les mains sont transformées en méli-mélo de la peau, du sang et du sol par des mauvaises herbes infinies. D'en haut des moustiques tombent. Le corps est couvert par des moucherons. Mais les taons portent des coups aux endroits les plus douloureux. Je ne comprends pas ces fanatiques qui font tout son possible pour aller à la datcha avec des visages joyeuses et heureuses tous les week-ends en passant beaucoup de temps en des embouteillages kilométriques. Ces personnes se lèvent à cinq heures du matin avec des visages bienheureux, ils prennent des hachoirs et des pelles, se mettent des insectifuges et ils commencent à bêcher dans le potager. Toute une journée ils passent dans le potager sous le soleil brûlant. Et chaque soir ils prennent de l'eau de l'étang qui est situé loin de leur potager, pour arroser la betterave. Avant aller au lit ils enduisent par la pommade pour leurs dos ont cessé de faire mal. Est-ce que cela a un sens? Où la logique est-elle? Cinq heures ont passé et à vrai dire j'en ai marre! Je me suis transformée en une grande piqûre d'insectes. Je me suis glissée sous la couverture et je comprends que rien ne m'obligera à sortir d'ici. Hourra! J'ai vécu jusqu'au soir. Quelle félicité du soir! Le vent léger chasse les insectes détestes. Le soleil va au lit à contrecœur en s'accrochant aux sommets des arbres. L'église abandonnée est colorée en couleur rouge lugubre par le soleil. Mais cela ne cache pas toutes les destructions et défauts du temps auxquels cette église s'est exposée. La tristesse se glisse peu à peu dans l'âme. Quelle tristesse? C'est juste la tristesse claire. Les images du passé sortent des profondeurs de la mémoire. Le premier amour, le romantisme. Tout a passé. Rien ne dure éternellement, ni des églises qui sont très anciennes, ni la foi, ni l'amour. Tout tombe en ruines sous le fardeau du temps, tous se métamorphose en poussière. La mémoire reste seulement... Mais quand la personne s'en va le long de la Voie lactée la mémoire disparaît. La mémoire se métamorphose en la poussière d'étoile.
C'est une fuite. Le matin de la métropole. Les voitures vont dans les rues de la ville qui ne se sont pas encore réveillées. Les voitures se joignent à de petits ruisseaux des rues, qui entrent dans de grandes autoroutes ensuite. Je suis l'une d'elles. La fuite... C'est la fuite de la ville, la fuite des personnes, des affaires, de la routine grise. C'est quand tu te fuis de toi-même. Je réussis à éviter des embouteillages grâce au grand matin. Le disque "Les héros du silence" joue dans le magnétophone. Je conduis la voiture en regardant constamment l'autoroute. Les pensées passent dans ma tête aussi très vite que des lampadaires au delà de la fenêtre. J'appuie sur l'accélérateur et je me précipite au loin. Mais les pensées sur la ville marchent sur les talons en tout cas. C'est des courses amusantes! La vitesse 160-180 à l'heure. Et les pensées! Dans la vie il y a des mouvements inutiles. Je les accomplis pour ne pas faire qch important et significatifs, mais pour ne pas oublier que je vis. J'aspire au but incertain en vain. Cette course est épuisante. Parfois dans la vie les pauses ont lieu. Comme en ce moment. Le bois crépite dans le poêle, la pluie bat contre le toit. Tout cela oblige à se distraire un peu et oublier la vie dans la ville. Je veux fermer les yeux et se fondre entièrement dans ce monde. Je m'endors sur le fauteuil ayant replié les jambes sous moi et m'étant enveloppée en le châle chaud. Le soleil de matin a pénétré furtivement sur l'appui de la fenêtre et inondé de lumière le petit bouquet de fleurs de la forêt. Je n'ai pas envie de quitter un lit chaud parce que l'air dans une isba est froid et frais. Je me permets de me dorloter sous la couverture chaude encore quelques minutes. Et je fais un mouvement catégorique et je me lève tout de même. Les pieds touchent au plancher froid et le sommeil disparaît définitivement. Je sais! Je sais exactement que l'ennemi principal du habitant de datcha est des pommes de terre et d'autres cultures fruitières. Après une heure du sarclage il n'y a qu'une envie, c'est arracher les pommes de terre au lieu des mauvaises herbes qui sont en grande quantité. Une demi-heure passe encore, je prends une décision courageuse d'acheter le camion d'asphalte l'année prochaine pour asphalter tout. On passe encore quatre heures et les images vagues des arbres de pomme de terre commencent à se manifester dans ma tête. C'est un cauchemar! C'est un rêve terrible! D'en bas tu es piqué par les fourmis qui cherchent à pénétrer dans les endroits les plus délicats. Les mains sont transformées en méli-mélo de la peau, du sang et du sol par des mauvaises herbes infinies. D'en haut des moustiques tombent. Le corps est couvert par des moucherons. Mais les taons portent des coups aux endroits les plus douloureux. Je ne comprends pas ces fanatiques qui font tout son possible pour aller à la datcha avec des visages joyeuses et heureuses tous les week-ends en passant beaucoup de temps en des embouteillages kilométriques. Ces personnes se lèvent à cinq heures du matin avec des visages bienheureux, ils prennent des hachoirs et des pelles, se mettent des insectifuges et ils commencent à bêcher dans le potager. Toute une journée ils passent dans le potager sous le soleil brûlant. Et chaque soir ils prennent de l'eau de l'étang qui est situé loin de leur potager, pour arroser la betterave. Avant aller au lit ils enduisent par la pommade pour leurs dos ont cessé de faire mal. Est-ce que cela a un sens? Où la logique est-elle? Cinq heures ont passé et à vrai dire j'en ai marre! Je me suis transformée en une grande piqûre d'insectes. Je me suis glissée sous la couverture et je comprends que rien ne m'obligera à sortir d'ici. Hourra! J'ai vécu jusqu'au soir. Quelle félicité du soir! Le vent léger chasse les insectes détestes. Le soleil va au lit à contrecœur en s'accrochant aux sommets des arbres. L'église abandonnée est colorée en couleur rouge lugubre par le soleil. Mais cela ne cache pas toutes les destructions et défauts du temps auxquels cette église s'est exposée. La tristesse se glisse peu à peu dans l'âme. Quelle tristesse? C'est juste la tristesse claire. Les images du passé sortent des profondeurs de la mémoire. Le premier amour, le romantisme. Tout a passé. Rien ne dure éternellement, ni des églises qui sont très anciennes, ni la foi, ni l'amour. Tout tombe en ruines sous le fardeau du temps, tous se métamorphose en poussière. La mémoire reste seulement... Mais quand la personne s'en va le long de la Voie lactée la mémoire disparaît. La mémoire se métamorphose en la poussière d'étoile.
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