du temps où l'Allemagne exportait des PLANTES médicinales (et non des médicaments chimiques sous brevet) - kiam oni povis diri kuraciloj = kuracplantoj - Leipzig
tiu interesa kaj historia gvdlibro pri Leipzig www.ipernity.com/doc/r.platteau/2839695?from=2839695&at=1220552667 www.ipernity.com/doc/r.platteau/2839696?from=2973358&at=1221775906
inter la diversaj industrioj de Leipzig estas prezentita tiun-ĉi :
Ege interesa, ĉar oni tiel konstatas, ke en tiu tempo (1914) kuraciloj ankoraŭ estis fundamente KURACPLANTOJ, kelkaj kultivitaj alcele, aliaj simple plukitaj en la sovaĝejo !
Ankaŭ oni legas ke tiam en Germanio ekis la moderna industrio de ĥemiaĵoj , kiu "iam provizos al la tuta mondo medikamentojn" la famaj IG Farben, poste BASF, BAYER kaj HOECHST
infoalternative.over-blog.fr/article-les-debuts-surrealistes-de-l-empire-rockefeller-et-de-big-pharma-60397015.html www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2009/09/28/315
Do estis en grava turnopunkto de nia historio !
En 1914 "médicaments" était encore synonyme de "PLANTES médicinales" (dont Leipzig était un grand centre de commerce en gros); mais comme le prédit le rédacteur de cette brochure l'Allemagne allait bientôt grâce à sa maîtrise dans les produits chimiques fournir le monde de médicaments chimiques. www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19092
CC BY 3.0 Roland Platteau du temps où l'Allemagne exportait des PLANTES médicinales (et non des médicaments chimiques sous brevet) - kiam oni povis diri kuraciloj = kuracplantoj - Leipzig
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odysee.com/@AgoraTVNEWS:5/210325-IFQ41-YTLR:4
ĉi tie MartineGardenall malkovrigasninpri la sinteno de "Farmafio", kaj de laintelektuloj ĝenerale, kiom ili estas timemajkajsubmetitaj al siajn monajapetitoj, sekvismo, klanismo minacoj, estas halucina malkovrition !
• Le blog du Dr Schmitz Cette loi tue les grands labos à petit feu
Les laboratoires pharmaceutiques ne sont pas seulement les ennemis de la médecine alternative Ils sont les ennemis de la santé publique elle-même. Nous l’avons éprouvé durant la crise sanitaire.
Mais il y a quelque chose que le grand-public ignore. Si les labos cherchent à ce point à nous détruire, c’est pour une raison très simple : Ils sont aux abois.
Il y a même des chercheurs en médecine qui ont expliqué cela grâce à une loi économique au nom assez énigmatique : la loi d’Eroom.
Ils nous ostracisent depuis plus de 100 ans
Il y a toujours eu en Occident différentes approches thérapeutiques, et une tendance à utiliser les médecines douces, même si l’on ne comprenait pas exactement leur fonctionnement.
Mais les médecins des facultés ont définitivement fait main basse sur la médecine avec l’aide des laboratoires pharmaceutiques.
Ces derniers ont réussi à construire ce monopole en très peu de temps. Et cela a justement commencé aux Etats-Unis, où pourtant la diversité des approches thérapeutiques était très solidement implantée.
Cela se produisit en 1910, avec le rapport Flexner, financé par les grand magnats du pétrole qu’étaient Carnegie et Rockefeller[1].
Les monopoles de l’industrie pétrolières étaient alors une menace pour le pouvoir américain, qui a décidé de les casser et coupant les grandes compagnies en morceaux (les lois dites « antitrust » de 1890 et 1914).
Ils ont presque réussi à détruire la médecine alternative
Il y avait certes, à l’époque, un fort besoin de régulation dans ce domaine.
Mais en faisant cela, les magnats du pétrole évinçaient de la pratique médicale les médecines alternatives qui marchaient, ainsi que les écoles de médecine indépendantes.
Parmi elles, les écoles qui formaient spécifiquement les médecins femmes et les médecins noirs, que les facultés de médecine traditionnelles ne tenaient pas spécialement à former.
En somme, dorénavant, on ne soignerait qu’avec des médicaments, quitte à s’adonner à des soins particulièrement brutaux et invasifs. La pénicilline n’avait d’ailleurs pas encore été découverte.
Naturellement, les critères scientifiques de 1910 ne sont pas les critères actuels, et aujourd’hui, comme Pfizer, les laboratoires peuvent falsifier ces derniers…
(en effet voyez la bruchure sur Leipzig datant de juin 1914
Mejlŝtono. Historia dokumento Mi trovis hazarde kadre de brokantaĵoj Esperantan libreton ege kortuŝan, kaj ne nur ĉar ĝi estas dediĉita de iu al iu, ambaŭ mortintaj nun :
« Se vi legas en ĝi rememoru ke mi estis ĉe vin kaj ke la feliĉo favoris min konatiĝi kun vi. Espero, Efektiviĝo, Sonĝo Otto 20/6/1926-29/6/1928 la 12/8/1928 »
sed ĉar tiu libreto moderna (kun veraj fotoj sur brilpapero, kiu estis teĥnike nova) kaj optimisma, parolis nur pri espero paco kaj futuro : gi estis eldonata en la printempo 1914 … www.ipernity.com/doc/roland_gerard/50739470
sed ankaŭ tre interesa, multteme ! Ĝi estas libreto kiu prezentas (kaj tamburas!) la multaktivecan urbon Leipzig (Leipsiko). Kaj inter la multajn pripentindajn aferojn kiujn oni malkovras en ĝi estas io, hm tre aktuala ! Ĝi memorigas al ni, ke ĝis tiu epoko, inkluzive, kuraciloj (drogoj) egalis kuracherboj ! legu :
Sed ĝi ankaŭ estas historia ! Ĉar de tio estos baldaŭ la fino ! Post la milito la ĥemiaj firmaoj komencos vendi tiujn ĥemiajn molekulojn, kiuj anstataŭigis la kuracherbojn, kaj kreos tiiun fian kapitalisman (kaj kriman) enton nomitan angle Big Pharma (kaj Esperante Farmafio!), John Le Carré, kaj nun ni ĉiuj, bone scias pri kio ĝi kapablas. La libreto nin anoncas, do en 1914 : « Germanio pro sia estreco en la fabrikado de ĥemiaĵoj iam provizos al la tuta mondo medikamentojn »
*
Pour pérenniser leur fortune, les milliardaires avaient alors trouvé une autre solution : transformer la médecine en nouvel Eldorado financier.
D’où leur intérêt à faire fermer toutes les facultés de médecine qui ne correspondaient pas aux critères « scientifiques »…
Les labos sont-ils entrés dans une lutte à mort ?
La médecine alternative fonctionne pourtant, et les études scientifiques actuelles commencent peu à peu à nous expliquer comment cela se produit.
Et même, peu avant la crise sanitaire, il semblait que l’on arrivait à un terrain d’entente entre la médecine allopathique et la médecine alternative.
La pratique conjointe des deux médecines avait même adopté un nom porteur d’avenir : la médecine intégrative, toujours pratiquée dans les hôpitaux.
Or nous n’avons pas vu venir la volonté de détruire la médecine alternative, non plus que la capacité des industries pharmaceutiques à corrompre l’appareil politique.
Au point d’adopter des politiques de santé si effroyables que les savants fous des films d’épouvante passent en comparaison pour de gentils excentriques.
Pourtant, c’était couru d’avance, et à cause d’un fait que nous n’avions pas su anticiper :
La médecine pharmaceutiques connaît depuis 10 ans une inexorable agonie financière. Et sans la corruption politique, son modèle économique se serait effondré depuis longtemps.
Un nom curieux, mais une loi fatale
Cela, il faut le mettre sur le compte d’une étrange loi économique : la loi d’Eroom – prononcez « éroume ». (c’est pas du flamand ni de l’allemand ! De l’anglais)
Il s’agit d’un jeu de mots : c’est le nom inversé de la loi de Moore. Or cette dernière est une loi économique plutôt simple : tous les dix ans, il y a un doublement de la capacité de calcul des puces électroniques.
Ce doublement de la puissance informatique correspondrait peu ou prou à un doublement des rendements de l’industrie de ce secteur durant la même période.
Or la loi d’Eroom, c’est l’inverse dans le domaine pharmaceutique : le nombre de médicaments mis en service baisse de moitié tous les neuf ans, et les rendements devraient tendanciellement suivre cette même division.
Nous savons évidemment que le charlatanisme, les oligopoles artificiels et la corruption politique et médiatique (les « conflits d’intérêt ») ont permis d’éviter que la loi d’Eroom ait les conséquences financières catastrophiques auxquelles elles auraient dû donner lieu.
Et ce n’est pas étranger non plus au fait que la médecine a dû se « recycler » en devenant le principe moral de notre actuelle société de surveillance totalitaire, que le Dr. Szász a baptisée du doux nom de pharmacratie. Mais il est plus qu’intéressant de comprendre pourquoi les laboratoires pharmaceutiques ennemis de la médecine alternative sont structurellement en déclin.
Les 5 fléaux de la médecine médicamenteuse
La loi d’Eroom ne sort pas du chapeau des « complotistes », mais bien d’un article très sûr de trois chercheurs en médecine publié dans l’une des deux plus importantes revues scientifiques au monde, Nature[2], en 2012.
La division par 2 du nombre de médicaments mis en circulation tous les 9 ans serait selon ces auteurs due à 5 facteurs.
Le premier, ils l’ont appelé : « Mieux que les Beatles ». Les nouveaux médicaments doivent être bien meilleurs que les anciens, qui deviennent de moins en moins chers à produire, quand ils ne tombent pas dans le domaine public (au bout de 20 ou 25 ans). C’est, disent les chercheurs, comme si les compositeurs contemporains devaient créer de meilleures chansons que les Beatles, en imaginant que ces derniers ne lassent jamais le public.
En somme, une « niche thérapeutique » a été presque entièrement occupée, et le rapport coût-bénéfice pour la combler n’est guère rentable.
Les autres facteurs sont :
— La régulation étatique : le grand-public est devenu nettement plus critique contre l’industrie, surtout après les grands scandales passés
— Le surinvestissement : le fait qu’une découverte se fasse par hasard, et que de petits labos travaillant sur une niche peuvent avoir de bien meilleurs résultats que de grands labos qui « mettent le paquet ».
— L’augmentation de la puissance de calcul, qui permet d’occulter auprès des investisseurs que, hors révolution scientifique, la recherche tend vers des résultats de moins en moins importants avec de plus en plus de moyens.
BAISSE TENDENTIELLE DU TAUX DE PROFIT, dit Marx
— L’absence de « fruits qui pendent bas », c’est-à-dire l’absence de résultats révolutionnaires à portée de main.
En fait, ces facteurs sont les conséquences techniques de principes scientifiques avérés depuis bien longtemps.
Toutefois, que les chercheurs en médecine se gardent bien de comprendre à quel point ces principes s’appliquent à eux-mêmes, car cela leur montrerait à combien ils sont dans cette impasse où leur science perd sa crédibilité.
Une révolution scientifique ne peut pas rester sous le tapis
En 1768 (cela ne date donc pas d’hier…), le baron Turgot, économiste et ministre des finances décrivit ce que sont les rendements décroissants. L’économiste David Ricardo en fit une loi économique en 1821. Et malgré son nom compliqué, c’est un principe extrêmement simple.
Si vous cultivez un verger, vous allez commencer par les parcelles les plus fertiles pour avoir le meilleur rendement, c’est-à-dire le plus important poids de fruits récoltés par heure travaillée.
Puis, si vous n’acquérez pas d’autre parcelle et que vous voulez gagner plus, vous allez mettre en valeur les parties les moins fertiles. Elles vont vous demander plus d’effort et rapporter moins, En somme : plus d’efforts, moins de kilos récoltés, donc moins de bénéfice sur un terrain donné.
Or le terrain dont nous parlons aujourd’hui, ce ne sont pas les affections humaines, mais le marché qui consiste
5 comments
Roland, Gérard Platt… said:
Roland Platteau said:
ru-clip.net/video/QAik-oyOZ2I/saber-solo-appelle-agrave-la-convergence-vitale-pour-maintenir-l-interdiction-de-l-euthanasie-en-france.html
Roland Platteau said:
ĉi tie MartineGardenall malkovrigasninpri la sinteno de "Farmafio", kaj de laintelektuloj ĝenerale, kiom ili estas timemajkajsubmetitaj al siajn monajapetitoj, sekvismo, klanismo minacoj, estas halucina malkovrition !
R. Platteau said:
pour télécgarger la vidéo
odysee.com/$/download/bref-historique-de-la-médecine-moderne_fr_plandémie-2020/aaeec663a013cbced903f63aa5267d8ab8fc49db
Roland Platteau said:
Les laboratoires pharmaceutiques ne sont pas seulement les ennemis de la médecine alternative Ils sont les ennemis de la santé publique elle-même. Nous l’avons éprouvé durant la crise sanitaire.
Mais il y a quelque chose que le grand-public ignore. Si les labos cherchent à ce point à nous détruire, c’est pour une raison très simple : Ils sont aux abois.
Il y a même des chercheurs en médecine qui ont expliqué cela grâce à une loi économique au nom assez énigmatique : la loi d’Eroom.
Ils nous ostracisent depuis plus de 100 ans
Il y a toujours eu en Occident différentes approches thérapeutiques, et une tendance à utiliser les médecines douces, même si l’on ne comprenait pas exactement leur fonctionnement.
Mais les médecins des facultés ont définitivement fait main basse sur la médecine avec l’aide des laboratoires pharmaceutiques.
Ces derniers ont réussi à construire ce monopole en très peu de temps. Et cela a justement commencé aux Etats-Unis, où pourtant la diversité des approches thérapeutiques était très solidement implantée.
Cela se produisit en 1910, avec le rapport Flexner, financé par les grand magnats du pétrole qu’étaient Carnegie et Rockefeller[1].
Les monopoles de l’industrie pétrolières étaient alors une menace pour le pouvoir américain, qui a décidé de les casser et coupant les grandes compagnies en morceaux (les lois dites « antitrust » de 1890 et 1914).
Ils ont presque réussi à détruire la médecine alternative
Il y avait certes, à l’époque, un fort besoin de régulation dans ce domaine.
Mais en faisant cela, les magnats du pétrole évinçaient de la pratique médicale les médecines alternatives qui marchaient, ainsi que les écoles de médecine indépendantes.
Parmi elles, les écoles qui formaient spécifiquement les médecins femmes et les médecins noirs, que les facultés de médecine traditionnelles ne tenaient pas spécialement à former.
En somme, dorénavant, on ne soignerait qu’avec des médicaments, quitte à s’adonner à des soins particulièrement brutaux et invasifs. La pénicilline n’avait d’ailleurs pas encore été découverte.
Naturellement, les critères scientifiques de 1910 ne sont pas les critères actuels, et aujourd’hui, comme Pfizer, les laboratoires peuvent falsifier ces derniers…
(en effet voyez la bruchure sur Leipzig datant de juin 1914
Mejlŝtono. Historia dokumento Mi trovis hazarde kadre de brokantaĵoj Esperantan libreton ege kortuŝan, kaj ne nur ĉar ĝi estas dediĉita de iu al iu, ambaŭ mortintaj nun :
« Se vi legas en ĝi rememoru ke mi estis ĉe vin kaj ke la feliĉo favoris min konatiĝi kun vi. Espero, Efektiviĝo, Sonĝo Otto 20/6/1926-29/6/1928 la 12/8/1928 »
sed ĉar tiu libreto moderna (kun veraj fotoj sur brilpapero, kiu estis teĥnike nova) kaj optimisma, parolis nur pri espero paco kaj futuro : gi estis eldonata en la printempo 1914 … www.ipernity.com/doc/roland_gerard/50739470
sed ankaŭ tre interesa, multteme ! Ĝi estas libreto kiu prezentas (kaj tamburas!) la multaktivecan urbon Leipzig (Leipsiko). Kaj inter la multajn pripentindajn aferojn kiujn oni malkovras en ĝi estas io, hm tre aktuala ! Ĝi memorigas al ni, ke ĝis tiu epoko, inkluzive, kuraciloj (drogoj) egalis kuracherboj ! legu :
Sed ĝi ankaŭ estas historia ! Ĉar de tio estos baldaŭ la fino ! Post la milito la ĥemiaj firmaoj komencos vendi tiujn ĥemiajn molekulojn, kiuj anstataŭigis la kuracherbojn, kaj kreos tiiun fian kapitalisman (kaj kriman) enton nomitan angle Big Pharma (kaj Esperante Farmafio!), John Le Carré, kaj nun ni ĉiuj, bone scias pri kio ĝi kapablas. La libreto nin anoncas, do en 1914 : « Germanio pro sia estreco en la fabrikado de ĥemiaĵoj iam provizos al la tuta mondo medikamentojn »
*
Pour pérenniser leur fortune, les milliardaires avaient alors trouvé une autre solution : transformer la médecine en nouvel Eldorado financier.
D’où leur intérêt à faire fermer toutes les facultés de médecine qui ne correspondaient pas aux critères « scientifiques »…
Les labos sont-ils entrés dans une lutte à mort ?
La médecine alternative fonctionne pourtant, et les études scientifiques actuelles commencent peu à peu à nous expliquer comment cela se produit.
Et même, peu avant la crise sanitaire, il semblait que l’on arrivait à un terrain d’entente entre la médecine allopathique et la médecine alternative.
La pratique conjointe des deux médecines avait même adopté un nom porteur d’avenir : la médecine intégrative, toujours pratiquée dans les hôpitaux.
Or nous n’avons pas vu venir la volonté de détruire la médecine alternative, non plus que la capacité des industries pharmaceutiques à corrompre l’appareil politique.
Au point d’adopter des politiques de santé si effroyables que les savants fous des films d’épouvante passent en comparaison pour de gentils excentriques.
Pourtant, c’était couru d’avance, et à cause d’un fait que nous n’avions pas su anticiper :
La médecine pharmaceutiques connaît depuis 10 ans une inexorable agonie financière. Et sans la corruption politique, son modèle économique se serait effondré depuis longtemps.
Un nom curieux, mais une loi fatale
Cela, il faut le mettre sur le compte d’une étrange loi économique : la loi d’Eroom – prononcez « éroume ». (c’est pas du flamand ni de l’allemand ! De l’anglais)
Il s’agit d’un jeu de mots : c’est le nom inversé de la loi de Moore. Or cette dernière est une loi économique plutôt simple : tous les dix ans, il y a un doublement de la capacité de calcul des puces électroniques.
Ce doublement de la puissance informatique correspondrait peu ou prou à un doublement des rendements de l’industrie de ce secteur durant la même période.
Or la loi d’Eroom, c’est l’inverse dans le domaine pharmaceutique : le nombre de médicaments mis en service baisse de moitié tous les neuf ans, et les rendements devraient tendanciellement suivre cette même division.
Nous savons évidemment que le charlatanisme, les oligopoles artificiels et la corruption politique et médiatique (les « conflits d’intérêt ») ont permis d’éviter que la loi d’Eroom ait les conséquences financières catastrophiques auxquelles elles auraient dû donner lieu.
Et ce n’est pas étranger non plus au fait que la médecine a dû se « recycler » en devenant le principe moral de notre actuelle société de surveillance totalitaire, que le Dr. Szász a baptisée du doux nom de pharmacratie. Mais il est plus qu’intéressant de comprendre pourquoi les laboratoires pharmaceutiques ennemis de la médecine alternative sont structurellement en déclin.
Les 5 fléaux de la médecine médicamenteuse
La loi d’Eroom ne sort pas du chapeau des « complotistes », mais bien d’un article très sûr de trois chercheurs en médecine publié dans l’une des deux plus importantes revues scientifiques au monde, Nature[2], en 2012.
La division par 2 du nombre de médicaments mis en circulation tous les 9 ans serait selon ces auteurs due à 5 facteurs.
Le premier, ils l’ont appelé : « Mieux que les Beatles ». Les nouveaux médicaments doivent être bien meilleurs que les anciens, qui deviennent de moins en moins chers à produire, quand ils ne tombent pas dans le domaine public (au bout de 20 ou 25 ans). C’est, disent les chercheurs, comme si les compositeurs contemporains devaient créer de meilleures chansons que les Beatles, en imaginant que ces derniers ne lassent jamais le public.
En somme, une « niche thérapeutique » a été presque entièrement occupée, et le rapport coût-bénéfice pour la combler n’est guère rentable.
Les autres facteurs sont :
— La régulation étatique : le grand-public est devenu nettement plus critique contre l’industrie, surtout après les grands scandales passés
— Le surinvestissement : le fait qu’une découverte se fasse par hasard, et que de petits labos travaillant sur une niche peuvent avoir de bien meilleurs résultats que de grands labos qui « mettent le paquet ».
— L’augmentation de la puissance de calcul, qui permet d’occulter auprès des investisseurs que, hors révolution scientifique, la recherche tend vers des résultats de moins en moins importants avec de plus en plus de moyens.
BAISSE TENDENTIELLE DU TAUX DE PROFIT, dit Marx
— L’absence de « fruits qui pendent bas », c’est-à-dire l’absence de résultats révolutionnaires à portée de main.
En fait, ces facteurs sont les conséquences techniques de principes scientifiques avérés depuis bien longtemps.
Toutefois, que les chercheurs en médecine se gardent bien de comprendre à quel point ces principes s’appliquent à eux-mêmes, car cela leur montrerait à combien ils sont dans cette impasse où leur science perd sa crédibilité.
Une révolution scientifique ne peut pas rester sous le tapis
En 1768 (cela ne date donc pas d’hier…), le baron Turgot, économiste et ministre des finances décrivit ce que sont les rendements décroissants. L’économiste David Ricardo en fit une loi économique en 1821. Et malgré son nom compliqué, c’est un principe extrêmement simple.
Si vous cultivez un verger, vous allez commencer par les parcelles les plus fertiles pour avoir le meilleur rendement, c’est-à-dire le plus important poids de fruits récoltés par heure travaillée.
Puis, si vous n’acquérez pas d’autre parcelle et que vous voulez gagner plus, vous allez mettre en valeur les parties les moins fertiles. Elles vont vous demander plus d’effort et rapporter moins, En somme : plus d’efforts, moins de kilos récoltés, donc moins de bénéfice sur un terrain donné.
Or le terrain dont nous parlons aujourd’hui, ce ne sont pas les affections humaines, mais le marché qui consiste