la réaction de De Gaulle (en haut de la page)
remarquez que, comme il le fera face à la CEE dans les années 60, il est d'accord pour une coopération, mais, voyant les buts secrets, il freine des quatre fers : ne pas toucher à la souveraineté des membres ! Et qu'il se dépèche d'y introduire l'Afrique, et les pays arabes, ce qui changerait la nature du regroupement, qui autrement serait un club racial blanc (comme le dénonce François Asselineau, qui lui aussi prône les solidarités avec l'Afrique noire et avec les pays arabes).
Le commentateur etats-unien, voit bien lui aussi que cette proposition de "solidarité européenne" cache en fait la volonté de puissance de, à l'époque la grande-Bretagne (après la guerre ce sera directement les Etats-Unis).
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Taken on Monday April 1, 2013
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Posted on Monday April 1, 2013
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2 comments
Roland Platteau said:
1° comme on le voit l'idée de "construction européenne, qui en fait dans l'intention de ses initiateurs est le moyen d'y asseoir une hégémonie anglosaxonne, existait déjà en 1943
2° De Gaulle, qui avait vu ce danger, y résistait, ET les puissance anglosaxonnes (et leurs Séides et "larbins" européen !) avaient en conséquence décidé de l'éliminer !
Note secrète de Jean Monnet, l'agent américain apôtre de L'Europe, au conseiller de Roosevelt, Harry Hopkins le 6 mai 1943 ( source.wikipédia) , a propos de De Gaulle :
« Il faut se résoudre à conclure que l'entente est impossible avec lui ; qu'il est un ennemi du peuple français et de ses libertés ; qu'il est un ennemi de la construction européenne, qu'en conséquence il doit être détruit dans l'intérêt des Français. »
Dans le contexte de 1943, on imagine parfaitement jusqu’où le terme « détruire « peut aller …
Expliquez leur donc que si les vœux de cet individu avaient été exaucés , les américains auraient pu faire ce qu'ils avaient réellement en tête en 1944 : un accord avec le duo Pétain-Laval, sous le contrôle de supers gouverneurs US aux commandes en France ; avec a coup sûr, juste un détail, un éclatement de la Résistance française et une bonne guerre civile comme cela a eu lieu en Grèce...
et que bien sûr, le programme du CNR ( la retraite, la sécurité sociale , j'en passe , juste une paille n'est-ce pas?) n'aurait jamais vu le jour et n'aurait donc jamais été appliqué
Roland Platteau said: