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MauriceRollinat

dans les faubourgs de Bourges à côté d'un hotel à visage humain, la rue Maurice Rollinat.
C'est le poète qui a écrit
"La peur de la mort est en moi
Et jamais rien ne me délivre
De ce perpétuel effroi.
Rien pas même l'horreur de vivre"
J'avais lu ces quatre vers quand j'avais douze ans, au détour d'un article de "La Vie des Bêtes".
Maintenant on peut lire et télécharger tous ses poèmes, gratis, ici : www.florilege.free.fr/rollinat/index.htm
et ici aussi: poesie.webnet.fr/auteurs/RO.html
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1 comment

R. Platteau said:

Cela devait se passer quelque nuit, il y a plusieurs centaines de milliers d'années, dans une grotte, auprès d'un feu; un homme primitif a dû se réveiller pour regarder, par-dessus les bûches charbonneuses, sa femme et ses enfants; il a du les imaginer glacés, morts, disparus à jamais. Il a alors dû sangloter. Et il a du caresser de la main, dans la nuit, la femme qui devra mourir un jour, et les enfants qui devront la suivre dans la mort. Et pendant quelques heures, le lendemain matin, il a dû se montrer plus gentil, car il venait de voir que,comme lui, ils avaient en eux la semence de la nuit. Cette semence, il la sentait comme une boue dans son sang, se préparant pour le jour où elle se multiplierait dans son corps livré à la nuit. Et c'est ainsi que cet homme, le premier, sut ce que nous savons maintenant : que notre vie est brève, et l'éternité longue. De cette connaissance sont nées la pitié et la miséricorde, et nous avons appris à prserver autrui, pour les bénéfices plus complexes, plus mystérieux, de l'amour.
(Ray Bradbury « La foire des Ténèbres »)
9 years ago ( translate )