Rameswaram au rythme du vélo
Rameswaram - J’avais sélectionné une photo en N&B pour aujourd’hui, mais je viens de me raviser. Finalement, je poursuis ma série sur Rameswaram, en couleur, pour plus de cohérence. Cette image démontre qu’entre deux pèlerinages religieux, Rameswaram retrouve des airs de petit village où la vie s’écoule paisiblement. Cette cité est l’une des rares villes en Inde où il est encore possible de circuler à bicyclette sans risquer sa vie à tous les carrefours.
Comme il ne se passait rien ce jour-là, je me suis posté au bord de la rue centrale pour photographier les gens qui passaient. Je me suis dit que le rouge du rideau en fer à l’arrière plan apporterait une intéressante touche de couleur. J’ai utilisé la technique du « filé » avec une vitesse relativement peu élevée (30è/s), tout en suivant le sujet. Le boitier et l’oeil dans le viseur "accompagnent" le cycliste de gauche à droite). Et on déclenche au moment propice, tout en continuant à accompagner le sujet quelques secondes dans un mouvement circulaire. Comme je ne travaille jamais en rafale, j’ai eu de la chance (même si je l’avais souhaité) d’avoir le cycliste en plein milieu du rideau de fer rouge qui renforce la composition de l’image.
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Taken on Wednesday July 18, 2012
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Posted on Tuesday July 23, 2019
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26 comments
LotharW said:
Jaap van 't Veen said:
Jean-luc Drouin said:
DOMCHO said:
Annaig56 said:
Boro said:
Adriana Grecu said:
Léopold said:
Typo93 replied to Léopold:
;-)))
J.Garcia said:
Le décalage est magnifiquement montré et la composition est extraordinaire!!
La information est aussi très interessante, Jean-Luc
Gudrun said:
Nautilus said:
Jean-luc Drouin replied to Nautilus:
Bon, il faut admettre que l'on voit un peu moins qu'il y a quelques années, des trains circuler avec autant de monde sur les toits des wagons, qu'à l'intérieur. Même chose pour les bus. Moi-même j'ai voyagé sur le toit d'un bus sur une route de montagne dans l'Himachal Pradesh. Il fallait souvent se coucher à plat ventre pour ne pas se prendre un bout de montage en pleine tête.
Bref, ici, la vie humaine n'a pas la même signification, ni le même prix, qu'en Occident. En Inde, ont porte moins d'attention à sa vie, qu'à la préparation de sa mort. Ceci explique cela. Quant au cycliste de la photo, il n'y a que nous pour faire attention à de tels détails.
Keith Burton said:
Pam J said: