Des hommes et des dieux

Photo d’une œuvre du Mémorial de Tibhirine à l’Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle (Montjoyer, Drôme)

2010...

Trois mois après la sortie du film « Des hommes et des dieux » dont je sors ému dans une période de ma vie plus que difficile, je pars trouver refuge à l’Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle. Cistercienne.

Éviter les fêtes, la foule, les gens joyeux...
Oser affronter la solitude, plutôt que de l’éviter.
Oser se risquer à se faire confiance, toucher le fond pour mieux se pousser vers le haut...
Chercher des ressources aussi dans un retour à sa propre créativité enfouie (passion d’adolescence, la photographie).

De surprises en surprises.
Alors que je m’attends à une traversée du désert, tout l’inverse se produit.
Du plein à la place du vide.

Retour à une simplicité, une humanité déconcertante. A l’essentiel.

• Là où je les crois ces moines « coupés du monde », ils me parlent d’ancrage dans la vie, de leur fierté à vivre de leur Travail, de leur fierté entrepreneuriale à avoir réussi à échapper à une faillite d’entreprise, à la vente de l’Abbaye comme « hôtel de luxe », de la restructurant des activités pour y arriver... Étonnant

• Et .... Tibhirine

Synchronicité : je découvre le mémorial, et que la maison mère du monastère de Tibhirine était, en fait, l’Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle. Contrairement à ce qu'avait pu me laisser croire le film.

J’écoute ainsi le frère hôtelier me raconter l’arrivée à Aiguebelle de « Frère Luc », joué par Michael Lonsdale

Avant son départ pour Tibhirine en 1938.
Avant un triste 27 mars 1996.

Hommage
« Fraternellement en amitié », pour reprendre cette formule magnifique