IMG 6533 Alfred Sisley 1839-1899. Paris La Seine à Suresnes.The Seine at Suresnes 1879. Paris Orsay
Alfred Sisley 1839-1899. Paris
La Seine à Suresnes.The Seine at Suresnes 1879.
Paris Orsay
ART MODERNE : LA CONTINUITE DANS LA BEAUTE ET LE SENS
Nos manuels d’histoire font généralement commencer les Temps Modernes à la prise de Constantinople par les Turcs en 1453 (ou à la découverte de l’Amérique en 1492)
Cette date coïncide avec une grande période artistique : la Renaissance. On était à la veille de la Réforme qui devait si fort bouleverser l’évolution des arts. Pourtant malgré tant d’importants changements il n’y eut pas alors de véritable rupture dans les traditions. L’art conservait sa place selon les mêmes conceptions, le but que poursuivaient les artistes restait dans son essence le même et personne ne songeait à le mettre en question : il s’agissait de fournir de beaux objets. L’art c’était le Beau.
Certes on disputait de la définition du Beau : imitation fidèle de la nature ? Idéalisation de la nature ?
Vers la fin du XVIII è siècle ce fonds commun semble se désagréger peu à peu. On atteint au seuil des véritables temps modernes qui commencent avec la révolution française qui allait mettre fin à quantité de croyances admises durant des siècles.
Les nouvelles conceptions artistiques tiraient leur origine du siècle des Lumières.
On remit en question la notion de style correct et celle de bon goût.
ERNST GOMBRICH Histoire de l'Art
L'Art Moderne ( en dates grosses 1830/50-1950) se caractérise par la grande diversité de ses thèmes, aussi bien religieux que profanes (ces derniers en majorité), et par sa recherche d'un renouvellement constant des formes esthétiques. Mais sans abandonner ni rejeter les pratiques de figuration plus classiques héritées de l'histoire européenne de la peinture ou de la sculpture. Il n'est pas en rupture avec l'art européen du passé mais en évolution douce.
Ce renouvellement des techniques pour exprimer le Beau ( peinture plate, flou, esquisse, tachisme, arbitraire des couleurs, décomposition des lignes et des volumes, art non figuratif) c'est ce qui lui a valu son appellation d'Art Moderne. Une approche nouvelle, par rapport à la peinture des siècles passés, dans les modes d'expressions esthétiques.
La nouveauté est d'ailleurs relative, car les techniques utilisées par l'Art Moderne ne sont pas toutes absolument originales. Des techniques anciennes, sont redécouvertes et exploitées de manière systématique, dans un esprit nouveau. Et c'est cette façon méthodique de mettre en oeuvre des procédés ancestraux, en renouvelant aussi les thèmes de la peinture, qui caractérise l'Art Moderne.
Par contre l'Art Moderne est en totale continuité avec les arts anciens sur deux points fondamentaux : Le Beau et le Sens.
L'Art moderne est en recherche constante d'un certain renouvellement, mais il reste fidèle à deux principes immémoriaux de l'histoire de l'art européen, et même mondial :
L'Esthétique, c'est à dire "ce qui est beau et ce qui est harmonique".
Le Sens, c'est à dire ce qui est aisément compris par les membres d'une société. Le discours partagé, car il s'exprime dans une langue comprise par tous. La langue de l'image en l'occurrence.
La grande majorité des artistes de l'Art Moderne sont à la recherche de l'expression du Beau. Leur but demeure identique à celui de leurs aînés des siècles passés : Créer une harmonie qui provoque chez le spectateur une émotion positive. Même quand les artistes cherchent à représenter une réalité qui n'est ni belle ni harmonieuse, la mort, la guerre.....
La grande majorité des artistes de l'Art Moderne souhaitent, de même, et en parfaite continuité avec leurs prédécesseurs, communiquer avec le public, le plus large possible. Même s'ils n'y parviennent pas toujours immédiatement. L'artiste méconnu ou incompris à son époque n'est pas une nouveauté.
Les oeuvres de l'art moderne sont porteuses d'un discours accessibles à tous. Le langage de l'image est celui de "tous les jours". Il est tiré du monde environnant qui fait le quotidien des populations. La signification des tableaux est donc immédiatement perceptible par le spectateur, et les peintures ne demandent pas d'être "expliquées" par des notices compliquées.
La grande différence entre l'Art Moderne et l'Art Contemporain est celle ci :
A partir des années 1950s l'Art Contemporain introduit deux nouveautés absolues en Occident:
1°Le Laid, assigné comme but légitime de la peinture et de la sculpture. La peinture occidentale cesse d'être esthétique et le proclame. Ce n'est pas seulement une circonstance de fait, un accident, c'est une doctrine et une volonté. Plus d'harmonie, vive la discordance !
2° Le Non-Sens, l'absence de discours compréhensible, et même plus, le discours absurde. L'artiste ne cherche plus à être compris par le plus grand nombre. Au contraire, l'artiste doit parler un langage totalement hermétique, incompréhensible, mieux aberrant. L'art n'est plus une vitrine, une porte ouverte, il doit être un mur opaque, une porte fermée. Et si par hasard l'art a un sens, ce sens devra être ésotérique, réservé à quelques initiés.
Deux nouveautés revendiquées comme un mode d'expression artistique non seulement normal, mais obligatoire. L'Art Contemporain Officiel a fait de la provocation et du rejet de l'esthétique ses deux règles fondamentales.
L'Art Moderne est toujours resté à l'intérieur de l'Esthétique. Il cherchait simplement à inventer un Beau nouveau. Un Beau qui obéisse à des règles autres que celles qui avaient gouverné la peinture depuis la Renaissance. Et pour ce faire il s'est d'ailleurs beaucoup inspiré de formules qui gouvernaient le Beau avant la Renaissance : "la peinture plate" notamment : aux volumes réduits et à la perspective écrasée. La peinture en deux dimensions et non pas en trois dimensions à laquelle était arrivée l'art de la fin du Gothique et de la Renaissance
L'Art Contemporain est sorti de l'Esthétique. C'est conformément à sa doctrine que l'on peut l'appeler le Non Art Contemporain Officiel. C'est une rupture culturelle considérable et certainement unique dans l'histoire des civilisations.
Il existe un art de transition entre l'Art Moderne et l'Art Contemporain : c'est l'Art Abstrait, non figuratif. Une innovation totale ou presque totale, dans l'histoire de l'humanité, dont on n'aperçoit guère de précédents sauf dans la peinture des lettrés chinois. Du fait de son écriture logographique la Chine est formée depuis des millénaires à l'abstraction. Mais c'est une abstraction qui fait sens, qui est faite pour faire sens, sens commun ou exotérique. C'est une très grande différence avec l'abstraction qui va naître puis se développer en Occident, une abstraction qui va devenir une rupture avec le sens commun et même avec tout sens, même ésotérique. Il ne faut pas les croire quand ils vous disent qu'ils sont "conceptuels", et essaient de se faire passer pour intelligents. C'est aussi mensonger qu'une publicité pour une crème qui fait maigrir.
Par définition, même, l'art abstrait, non figuratif, ne "figure rien", c'est à dire qu'il ne représente rien d'immédiatement perceptible par l'homme, dans son monde environnant, au travers du sens de la vue. Il ne parle pas le langage visuel spontané et commun à tous les hommes. Sur ce point il est une introduction à l'art du non sens, et une préfiguration de l'art contemporain.
Mais à l'exception de quelques individualités, tous les artistes non figuratifs de la période moderne demeurent en accord sur un point : exprimer le Beau. Le but esthétique est toujours celui très généralement poursuivi par les artistes peintres et les sculpteurs de l'Art Moderne.
C'est quand le Laid devient un impératif artistique proclamé, que l'art contemporain nait. Le Laid dans l'art, le refus de l'esthétique, c'est la plus évidente rupture avec le passé artistique européen. Quant à l'absence de signification qui est nécessairement au bout du chemin de l'art abstrait il devient une systématique de l'absurde. Le Non Art s'installe alors dans les musées occidentaux.
Les spécialistes ne lui donnent évidemment pas ce nom, mais par exemple, entre autres appellations euphémiques, celui d'art minimaliste, d'art conceptuel ou d'arte povera. Parce que toute critique de l'art contemporain officiel est interdite, un moderne blasphème. Dire que l'art contemporain n'est pas de l'art, c'est exactement comme proclamer, dans l'Europe du 13è siècle, que Dieu est une invention de l'homme.
En effet l 'Art Contemporain, celui officiel des musées, l'AC de Christine Sourgins, démontre que l'homme actuel, en Occident, vit exactement comme au Moyen Age, enrobé dans une atmosphère de croyances autorisées. Conditionné par une religion qui ne s'affiche pas comme telle, mais porte le masque de la laïcité, de la rationalité, de la science, et de l'anti-religion. L'homme européen, devenu occidental depuis la conquête des Amériques, a en réalité seulement changé de catéchismes. Les conceptions du monde de l'homme d'Occident sont profanes, matérialistes et rationalistes, et non sacrées, spiritualistes et intuitives. L'homme d'Occident croit en l'homme, ou essaie d'y croire, ou croit en rien, ou en n'importe quoi, au lieu de croire en Dieu. Mais cela ne change rien au fait que l'Occident actuel baigne dans un culte qui proclame une Vérité, une seule: la sienne. Les hommes des "Lumières" avec leur adoration de la Déesse bifrons, Raison et Modernité, et toute une cohorte de Saints laïcs (Liberté, Égalité, Fraternité, Droits de l'Homme, Démocratie, Progrès, Science, Technique, Évolution, Bonheur....) se comportent exactement à l'identique des hommes des "Ombres" du passé, dont ils dénoncent les croyances dans la Sainte Trinité, ou dans les enseignements de l'Antiquité Gréco-romaine.
La science et la technique, ces deux éminentes conquêtes de l'Europe et de l'Occident au 19è siècle, n'ont que peu à voir dans ce schéma évolutif des idéologies. Elles sont seulement utilisées pas les élites idéologiques et politiques pour légitimer leurs doctrines. Ce sont les scientifiques et les techniciens qui, comme les artistes conformes, aspirent à la reconnaissance publique, et plient devant les idéologues et les politiques. Ils plient pour être en accord, au moins en apparence, avec leur époque, parce qu'il est plus facile de vivre en conformité avec les idées de son temps, qu'en marge. Ils plient aussi parce qu' un acteur essentiel de la Modernité triomphante est le profit. Vive l'Ancien Testament ! "Enrichissez vous", commandement prêté au protestant François Guizot dans les années 1840 est une illustration du triomphe d'un état d'esprit nouveau, mais dont les racines remontent bien plus loin dans le temps: il est inscrit dans la Bible Judaïque. L'histoire de Job est un acte de foi dans la richesse. Depuis la Réforme et les Lumières, le profit, progressivement réhabilité par rapport à la morale des Evangiles, est sorti triomphant de l'échec de la version communiste de la modernité. Il gouverne l'art contemporain de l'Occident comme d'autres secteurs de la société. Les marchands ne sont pas seulement revenus dans le Temple, ils sont le Temple.
MODERN ART: CONTINUITY IN BEAUTY AND MEANING
Our history textbooks generally start "Modern Times" with the taking of Constantinople by the Turks in 1453 (or the discovery of America in 1492)
This date coincides with a great artistic period: the Renaissance. We were on the eve of the Reformation, which was to revolutionize the evolution of the arts so much. However, despite so many important changes, there was no real break in traditions. Art retained its place according to the same conceptions, the aim pursued by the artists remained in its essence and no one thought to question it: it was to provide beautiful objects. Art was beauty.
Certainly the definition of Beautiful was disputed: faithful imitation of nature? Idealization of nature?
Towards the end of the 18th century, this common collection seemed to gradually disintegrate. We are reaching the threshold of true modern times, which began with the French revolution that would put an end to many beliefs that had been accepted for centuries.
New artistic conceptions had their origin in the Enlightenment.
The notion of correct style and good taste was questioned.
ERNST GOMBRICH Art History
Modern Art (in large dates 1830/50-1950) is characterized by the great diversity of its themes, both religious and secular (the latter in majority), and by its search for a constant renewal of aesthetic forms. But without abandoning or rejecting the more classical figuration practices inherited from the European history of painting or sculpture. This art is not in breach with the European art of the past but in soft evolution.
This renewal of the techniques to express the Beauty (flat painting, blur, sketch, tachism, arbitrary colors, decomposition of lines and volumes, non-figurative art) is what earned its appellation Modern Art. A new approach, in relation to the painting of past centuries, in the modes of aesthetic expressions.
The novelty is however relative, because the techniques used by Modern Art are not absolutely original. Old techniques are rediscovered and exploited in a systematic way, in a new spirit. And it is this methodical way of implementing ancestral processes, renewing also the themes of painting, which characterizes the Modern Art.
By cons, the Modern Art is in total continuity with the ancient arts on two fundamental points: The Beauty and the Meaning.
Modern Art is in constant search for a certain renewal, but it remains faithful to two immemorial principles of the history of European and even world art:
The Aesthetics, ie "what is beauty and what is harmonic".
Meaning, that is, what is easily understood by the members of a society. The shared discourse, because it is expressed in a language understood by all. The language of the image in this case.
The great majority of the artists of the Modern Art are in search of the expression of the Beauty. Their goal remains identical to that of their elders of past centuries: To create a harmony which provokes in the spectator a positive emotion. Even when artists seek to represent a reality that is neither beautiful nor harmonious, death, war ..
The great majority of Modern Art artists also want, in perfect continuity with their predecessors, to communicate with the public as widely as possible. Even if they do not always succeed immediately. The artist unknown or misunderstood in his time is not a novelty.
The works of modern art carry a discourse accessible to all. The language of the image is that of "every day". It is derived from the surrounding world which makes the daily life of the populations. The meaning of the paintings is therefore immediately perceptible by the viewer, and the paintings do not require to be "explained" by complicated notices.
The great difference between Modern and Contemporary Art is this:
From the 1950s, Contemporary Art introduced two absolute novelties in the West:
1. The Ugliness, assigned as the legitimate aim of painting and sculpture. Western painting ceases to be aesthetic and proclaims it. It is not only a circumstance of fact, an accident, but a doctrine and a will. Gone are the search for harmony, long live the discordance!
2. The Non-Sense, the absence of comprehensible speech, and even more, the absurd discourse. The artist no longer seeks to be understood by the greatest number. On the contrary, the artist must speak a totally hermetic, incomprehensible, aberrant language. Art is no longer a showcase, an open door, it must be an opaque wall, a closed door. And if by chance the art has a meaning, this meaning will have to be esoteric, reserved for a few initiates.
Two novelties claimed as a way of artistic expression not only normal, but obligatory.
Official Contemporary Art has made provocation and rejection of aesthetics its two fundamental rules.
Modern Art has always remained inside Aesthetics. He was simply trying to invent a new Beauty. A Beauty who obeys rules other than those that had governed painting since the Renaissance. And to do so, he has been inspired by formulas that governed the beautiful before the Renaissance: "The flat painting" in particular: the reduced volumes and the crushed perspective. The two-dimensional and not three-dimensional painting of late Gothic and Renaissance art
Contemporary Art is out of Aesthetics. It is in accordance with his doctrine that it may be called the "Non Art Contemporain Officiel". It is a considerable cultural break and certainly unique in the history of civilizations.
There is an art of transition between Modern and Contemporary Art: it is abstract Art, not figurative. A total or almost total innovation in the history of humanity, of which there are hardly any precedents except in the painting of the Chinese letters. Because of its logographic writing China has been formed since thousands of years to abstraction.
But it is an abstraction that makes sense, that is made to make sense, common sense or exoteric.. It is a very big difference with the abstraction that will be born and develop in the West, an abstraction that will become a break with common meaning and even with all meaning, esoteric. Don't believe them when they say they are "conceptual" and try to look smart. It's as false as an advertisement for a cream that makes you lose weight.
By definition, abstract, non-figurative art does not represent anything, that is, it reproduces nothing immediately perceptible by man, in his surrounding world, by the sense of sight. Abstract art does not speak a spontaneous visual language common to all men. On this point, it is an introduction to the art of nonsense, and a prefiguration of contemporary art
But, with the exception of a few individualities, all the non-figurative artists of the modern period remain in agreement on one point: to express the Beauty. The aesthetic goal is always that very generally pursued by the painters and sculptors of the Modern Art.
It is when the ugly becomes a proclaimed artistic imperative that contemporary art is born. The ugly in art, the rejection of aesthetics, is the most obvious break with the European artistic past. As for the lack of meaning that is necessarily at the end of the path of abstract art it becomes a systematic of the absurd. The Non Art settled in Western museums.
The specialists obviously do not give this name, but for example, among other euphemistic names, that of "minimalist art", of "conceptual art" or of "arte povera" . Because any criticism of official contemporary art is forbidden, a modern blasphemy. To say that contemporary art is not art is exactly like proclaiming in Europe of the 13th century that God is an invention of man.
Indeed the Contemporary Art, the official art of the museums, the AC of Christine Sourgins, demonstrates that the present man, in the West, lives exactly as in the Middle Ages, wrapped in an atmosphere of authorized beliefs. Conditioned by a religion that does not appear as such, but wears the mask of secularism, rationality, science, and anti-religion. The European man, having become Western since the conquest of the Americas, has in reality only changed catechisms. The conceptions of the Western world of man are secular, materialistic and rationalistic, and not more sacred, spiritualistic and intuitive. The man of the West believes in man, or tries to believe in it, or believes in nothing or in anyone, instead of believing in God. But that does not change the fact that the modern West is bathed in a worship that proclaims a Truth, only one: its own.
The men of the "Enlightenment" with their adoration of the Goddess with two faces, Reason and Modernity, and a whole cohort of Secular Saints (Liberty, Equality, Fraternity, Human Rights, Democracy, Progress, Science, Technique, Evolution, Happiness. ...) behave exactly the same as the men of the "Shadows" of the past, of which they denounce the beliefs in the Holy Trinity, or in the teachings of Greco-Roman Antiquity.
Science and technology, these two eminent conquests of Europe and the West in the nineteenth century, have little to do with this evolutionary scheme of ideologies. They are only used by ideological and political elites to legitimize their doctrines. It is scientists and technicians who, like conforming artists, aspire to public recognition, and bow to ideologues and policies. They bend to agree, at least in appearance, with their time, because it is easier to live in accordance with the ideas of his time, than in the margins. They also bend because an essential actor of triumphant Modernity is profit. Long live the Old Testament! "Enrich yourself," commandment of the Protestant François Guizot in the 1840s is an illustration of the triumph of a new state of mind, but whose roots go back much further in time: it is written in the Judaic Bible. The story of Job is an act of faith in wealth. Since the Reformation and the Enlightenment, profit, progressively rehabilitated in relation to the morality of the Gospels, has emerged triumphant from the failure of the Communist version of modernity. He governs contemporary Western art like other sectors of society. Merchants have not only returned to the Temple, they are the Temple.
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Taken on Wednesday January 11, 2017
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Posted on Wednesday January 8, 2020
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