De grâce... Abolissons la haine la misère et les guerres Arrêtons la grande faucheuse à l’ombre des drapeaux Restaurons les âmes blessées et les corps en lambeaux...
Sances "Stabat Mater" O quam tristis par Philippe Jarrousky
Les cerfs volants
De grâce protégeons les opprimés
Des balles d’acier des torchères de gaz asphyxiants
De l’affreuse lèpre des nuages rouges aveuglants
De grâce préservons les suppliciés
Des jets de fiel aux visages crachés des tortures abjectes
Arrêtons les massacres de ces enfants soldats
Enfermés broyés nus dans des prisons pestilentielles
Bouillies de membres mutilés gorges béantes corps éventrés
Rendons aux résistants
La lumière des jours de paix aux balbutiements d’amour
Des nuits aux cadrans lents sans comptes à rebours
L’oubli des cendres noires pour changer des années le cours
Des lendemains de labours et des saisons sans fruits gâtés
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent vient
Dans le creux de nos mains
De grâce redonnons aux survivants
Les couleurs des rêves des eaux limpides comme le ciel
Des fleurs de lait pour étancher leur soif de promesses sacrées
Des parfums de moissons pour assécher leurs sanglots et le glas
Des blés ruisselants dans les terres en jachère
Des pluies de roses pour panser le sang des plaies
De grâce ranimons d’espérance
Les pleureuses aux yeux creux aux seins taris
Penchées sur les charniers chargés d’ambre gris
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent vient
Dans le creux de nos mains
De grâce ouvrons les portes closes aux errants
Partageons l’eau le pain et les champs
Abolissons la haine la misère et les guerres
Arrêtons la grande faucheuse à l’ombre des drapeaux
Restaurons les âmes blessées les corps en lambeaux
Enfin clamons la Paix renouée à tous en toutes terres
Des cerfs-volants de fête s’envoleraient alors aux doigts des nuages
Poursuivis par des farandoles d’enfants en liberté
Plus loin que n’est le Temps
Plus loin que n’est la Terre
L’Amour avec le vent reviendrait
Dans le creux de leurs mains
©Anny Ayraud
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Taken on Friday September 26, 2014
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Posted on Wednesday February 5, 2025
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23 comments
Don Sutherland said:
vero said:
Valfal said:
Rymie Jolie said:
Eunice Perkins said:
.t.a.o.n. said:
yokopakumayoko Franc… said:
Admired in:
yokopakumayoko
**International Photo Gallery**
Julien Rappaport said:
Annyayr said:
Malik Raoulda said:
William Sutherland said:
Admired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
William Sutherland said:
Thanks for Posting in
The Hawk's Aerie!!
Annemarie said:
wish you a marvellous week ahead!
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* said:
ºLº said:
Continuons donc à construire des cerfs-volants pour les générations à venir ..:)
"RIEN n'obscurcira la beauté de ce monde.
Les pleurs peuvent inonder toute la vision. La souffrance
Peut enfoncer ses griffes dans ma gorge. Le regret,
L'amertume, peuvent élever leurs murailles de cendre,
La lâcheté, la haine, peuvent étendre leur nuit,
Rien n'obscurcira la beauté de ce monde.
Nulle défaite ne m'a été épargnée. J'ai connu
Le goût amer de la séparation. Et l'oubli de l'ami
Et les veilles auprès du mourant. Et le retour
Vide, du cimetière. Et le terrible regard de l'épouse
Abandonnée. Et l'âme enténébrée de l'étranger,
Mais rien n'obscurcira la beauté de ce monde."
( Ilarie Voronca )
( Extrait d'un long poème : www.ipernity.com/blog/lara-alpha/329353)