Elle coule en mes veines cette encre noire,
Remplissant l’encrier pour finir couchée ce soir
Sur mes vers rythmés à la cadence des mots.
L’écriture s’envole sur la trace creusée de sanglots
A peine séchés. La joie qui s’en échappe, confuse,
D’un souffle embaume la pensée de senteurs diffuses.
Je garde l’outil le plus humble, ma plume et ses gammes
Au plus profond de moi comme une arme sans blâme.
J’en affûte l’empenne mais elle reste illusoire
Car je sais que de songe, il peut devenir cauchemar.
Si je rêve d’azur, c’est pour ceux qui aiment le néant.
Je file dans le vent, sous la pluie qui, tombant,
Rince tous mes paysages de larmes et de sang
Délivrant de doux messages à tous les bien-pensants.
Ce qui vit de mépris, d’amours fustigées et bafouées,
D’indifférence à autrui, de mensonges éhontés,
Celui-là ne sait rien de ce qu’il a manqué !
Et ma plume s’égare sur les voix du passé
Sur des choses de la vie qu’on n’a pas demandées.
J’en connais toute l’histoire que je veux raconter.
Elle parsème ma mémoire de bien vils secrets.
Quand un nuage obscur ternit les cieux,
Il redevient pur, lavé par la main de Dieu !
Le temps ne flétrit point en nos sincères cœurs,
Sur mes vers rythmés à la cadence des mots.
L’écriture s’envole sur la trace creusée de sanglots
A peine séchés. La joie qui s’en échappe, confuse,
D’un souffle embaume la pensée de senteurs diffuses.
Je garde l’outil le plus humble, ma plume et ses gammes
Au plus profond de moi comme une arme sans blâme.
J’en affûte l’empenne mais elle reste illusoire
Car je sais que de songe, il peut devenir cauchemar.
Si je rêve d’azur, c’est pour ceux qui aiment le néant.
Je file dans le vent, sous la pluie qui, tombant,
Rince tous mes paysages de larmes et de sang
Délivrant de doux messages à tous les bien-pensants.
Ce qui vit de mépris, d’amours fustigées et bafouées,
D’indifférence à autrui, de mensonges éhontés,
Celui-là ne sait rien de ce qu’il a manqué !
Et ma plume s’égare sur les voix du passé
Sur des choses de la vie qu’on n’a pas demandées.
J’en connais toute l’histoire que je veux raconter.
Elle parsème ma mémoire de bien vils secrets.
Quand un nuage obscur ternit les cieux,
Il redevient pur, lavé par la main de Dieu !
Le temps ne flétrit point en nos sincères cœurs,
Il sème sous nos pas des espoirs nés d’ailleurs…
©Valériane
16 comments
Malik Raoulda said:
......mais porteur d'espoir..,
IL faut attendre pour voir
mais il faut surtout y croire..!
Merci et bonne fin de semaine..!
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to Malik Raoulda:
j-p l'@rchéo said:
Alors la fidélité au passé, c'est dépassé, à moins que tu te fasses une joie de fouailler dans tes doux leurres pour jouir de ta souffrance !
En ce cas, je tire ma révérence ... Très amicalement.
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to j-p l'@rchéo:
Elisabeth (moi,élo) said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* said:
Elisabeth (moi,élo) said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to Elisabeth (moi,élo):
bisous à toi "ma sœur en poésie" !
APEX said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to APEX:
j-p l'@rchéo said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to j-p l'@rchéo:
merci J.P.
lechat said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* replied to lechat:
M@rie ♥ ♥ said: