Ma provence : James Pope-Hennesy
A Aix-En-Provence ,le marché aux fruits et aux légumes se tient sur la place de l’Hôtel-de-ville, plus petite. Une tour d’horloge vaguement carrée, d’aspect solide, datant de la Renaissance, remplacé au dix-huitième siècle par le bel édifice où se trouve encore logée la bibliothèque Méjanes, ainsi que l’habituel dédale de bureaux municipaux français, un vaste porche voûté, encadrant une superbe grille en fer forgé, dont les rayons évoquent le soleil levant donnant accès l’Hôte-de-ville. Derrière cette entrée s’étend la cour, d’où s’élève un double escalier, dominé par une impérieuse statue baroque du maréchal de Villars qui fut gouverneur de la Provence. La grille, l’escalier et la cour, créent encore une fois, l’illusion que l’on se trouve dans une ville beaucoup plus importante qu’Aix, illusion remarquée par lady Blessington sur le cours Mirabeau et qui incitait jadis certains visiteurs à comparer Aix à Paris. Cet air de splendeur se remarque aussi dans certains autres édifices de cette partie de la ville – tout particulièrement l’hôtel d’Albertas, l’hôtel d’Eguilles et l’ancien palais de l’archevêché, qui jouxte la cathédrale Saint-Sauveur...
3 comments
j-p l'@rchéo said:
Rymie Jolie said:
j-p l'@rchéo said:
Je vais à VAUVENARGUES à la fin août retrouver d'anciennes connaissances, dans leur domaine d'éternité!
En passant par le Musée GRANET, comme il se doit ;-))