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Jardin Alexandre 1er de Toulon
Entre passé et modernité.
.... Parfaitement accessible aux personnes à mobilité réduite, ce havre de verdure est en outre doté de plusieurs entrées (au sud, à l’est et à l’ouest) et dispose d’aires de jeux pour les plus petits et d’un parc canin.

Le kiosque à musique a lui aussi été réhabilité et embelli, le bassin aux poissons restauré et le patrimoine historique mis en valeur.

Et pour celles et ceux qui souhaitent en apprendre un peu plus long sur le site, les allées sont dorénavant jalonnées de totems historiques, de panneaux de description des végétaux et (pour les usagers connectés), de QR codes le long des jardins thématiques.

Un brin d’histoire

L’acquisition du terrain suivie de son aménagement en jardin public par la Ville date de 1852. Plusieurs décennies plus tard, il est dénommé « Jardin Alexandre 1er » en hommage au roi de Yougoslavie qui visita Toulon et fut assassiné à Marseille en 1934.

La consultation des archives historiques révèle la présence dans le même temps de trois jardins qui vont concourir à la notoriété de la Ville.

Le plus ancien est celui de l’hôpital de la Charité dont la construction date de 1679. Situé à l’Ouest, il était composé d’après les plans du 18e siècle, d’un potager et probablement d’un verger entretenus par les pauvres.

A l’Est, le jardin du Roy, créé sous Louis XIV, alimentait en fleurs et en fruits les tables de Versailles.

Le jardin botanique de la Marine se trouvait au centre, sur des terrains loués par la Marine à l’administration des hospices civils. Il fait partie des 3 jardins botaniques qui existeront en France et dont la vocation était de recevoir, d’acclimater puis de réexpédier les spécimens. Il a été inauguré en 1785 après celui de Rochefort (1741) et celui de Brest (1768). L’histoire du jardin botanique est principalement liée à l’enseignement de la médecine, de la chirurgie et de la botanique dans le corps de la Marine. Sa vocation première était de produire des médicaments pour soigner les maladies tropicales et carentielles des équipages. Ce ne sont pas moins de 3289 plantes qui sont recensées en 1821 dans le « catalogue des plantes cultivées au jardin botanique de la Marine royale du Port de Toulon ». La curiosité que suscitent autant d’espèces favorisera l’ouverture aux visiteurs du jardin qui deviendra lieu de promenade.

Arbres et végétaux remarquables

Il reste encore de nombreux arbres, témoins du passé botanique du jardin. Le plus remarquable est le cyprès de Louisiane (Taxodium distichum) devant l’actuelle médiathèque, planté en 1797 par Gaspard-Nicolas Robert, pharmacien et botaniste. Sa hauteur atteint 33 mètres et sa circonférence 3,30 mètres. On peut aussi admirer « l’arbre éléphant » et « l’arbre aux quarante écus », originaire de Chine.

Le jardin abrite de grands platanes, des micocouliers et bien d’autres espèces : marronniers, chênes, buis, troëne du Japon, pittosporums, conifères, pins parasols, cèdres, cyprès, palmiers (Phoenix canariensis, Butia capitata, Palmier chanvre…).

Patrimoine historique aux 4 coins du jardin

Côté Sud, le buste représente le sculpteur Pierre Puget (1620-1694). Il a été réalisé par Jean-Antoine Injalbert et offert à la Ville de Toulon par les Cigaliers et les Félibres le 14 août 1891.

À l’entrée Est (du côté de la rue Chalucet), c’est la statue de François Fabié (1846-1928) qui accueille le visiteur. Sur son socle est gravée la dédicace : « Au poète François Fabié – Ses admirateurs ».

Au Sud-Est, dans l’angle du jardin, s’élève une stèle sur laquelle repose le buste sculpté du poète Jean Aicard (1848-1921), auteur du célèbre roman « Maurin des Maures ». L’entrée à l’Académie Française de l’écrivain en 1909 a participé à sa renommée.

A l’ouest, on peut découvrir une porte provençale de style Louis XIII, réalisée par l’architecte toulonnais Julien Rollet pour la chapelle Notre-Dame de Courtine à Six-Fours. Achetée par la Ville de Toulon entre 1874 et 1876, elle fut démontée pierre par pierre et remontée ensuite dans le jardin Alexandre 1er.

Cette porte s’ouvre, au fond du jardin, sur un haut-relief reconstitué d’après un moulage en plâtre. Il s’agit de la fontaine du buveur, réalisée en 1880 par le sculpteur Benoît Lucien Hercule. L’original a en effet été déposé en 1943 par les troupes allemandes afin d’être fondu pour en récupérer le bronze.

Source : extrait d'un article de la mairie de Toulon.

1 comment

Guydel said:

Merci pour ce partage et la découverte de ce coin de Toulon ! Amitiés !
3 years ago ( translate )