L'amour est comme un oiseau libre d'aller partout, le ciel tout entier est sa liberté. Vous pouvez attraper l'oiseau, vous pouvez le mettre dans une belle cage dorée, et l'on pourrait penser que c'est le même oiseau que celui qui volait en liberté et qui avait le ciel tout à lui. Ce n'est le même oiseau qu'en apparence, ce n'est pas lui, vous l'avez tué. Vous lui avez coupé les ailes. Vous lui avez pris son ciel. Et les oiseaux se fichent de votre or : aussi précieuse soit-elle, votre cage est une prison.
Et c'est ce que nous faisons de notre amour : nous fabriquons des cages dorées. Nous avons peur, parce que le ciel est immense, peur que l'oiseau ne revienne pas. Pour le tenir sous contrôle, nous devons l'emprisonner. C'est ainsi que l'amour devient mariage.
L'amour est un oiseau qui vole : le mariage est un oiseau dans une cage dorée. Et l'oiseau, à coup sûr, ne pourra jamais vous pardonner. Vous avez détruit toute sa beauté, toute sa joie, toute sa liberté.
Les amoureux ont toujours peur. Ils ont peur parce que l'amour vient comme la brise. Vous ne pouvez le créer, ce n'est pas quelque chose que l'on fabrique – il vient. Mais tout ce qui vient de lui-même peut aussi repartir de lui-même ; c'est un corollaire naturel. L'amour vient, et les fleurs s'épanouissent en vous, les chansons vous montent dans le coeur, l'envie de danser... mais avec une peur cachée. Que se passera-t-il si cette brise qui vous est venue, fraîche et parfumée, vous quitte demain ?... Car l'existence ne se limite pas à vous. Et la brise n'est qu'une invitée : elle restera chez vous aussi longtemps qu'elle en aura envie, et elle pourra partir d'un moment à l'autre.
Ceci crée une peur chez les gens, et ils deviennent possessifs.
On devrait s'aimer, aimer intensément, aimer totalement, et ne pas se soucier du lendemain. Si l'existence a été si merveilleuse aujourd'hui, faites-lui confiance : demain elle sera encore plus belle et plus merveilleuse. A mesure que grandit votre confiance, l'existence se montre de plus en plus généreuse à votre égard. Elle déversera plus d'amour sur vous. Elle fera pleuvoir sur vous encore plus de fleurs de joie et d'extase.
Aimez intensément, totalement, et vous ne penserez jamais à créer d'asservissement, de contrat. Vous ne penserez jamais à rendre quelqu'un dépendant. Si vous aimez, vous ne serez jamais cruel au point de détruire la liberté de l'autre. Vous l'aiderez, vous élargirez son ciel.
C'est le seul critère de l'amour : il donne la liberté, et il donne inconditionnellement.
C'est pas de moi !
Et c'est ce que nous faisons de notre amour : nous fabriquons des cages dorées. Nous avons peur, parce que le ciel est immense, peur que l'oiseau ne revienne pas. Pour le tenir sous contrôle, nous devons l'emprisonner. C'est ainsi que l'amour devient mariage.
L'amour est un oiseau qui vole : le mariage est un oiseau dans une cage dorée. Et l'oiseau, à coup sûr, ne pourra jamais vous pardonner. Vous avez détruit toute sa beauté, toute sa joie, toute sa liberté.
Les amoureux ont toujours peur. Ils ont peur parce que l'amour vient comme la brise. Vous ne pouvez le créer, ce n'est pas quelque chose que l'on fabrique – il vient. Mais tout ce qui vient de lui-même peut aussi repartir de lui-même ; c'est un corollaire naturel. L'amour vient, et les fleurs s'épanouissent en vous, les chansons vous montent dans le coeur, l'envie de danser... mais avec une peur cachée. Que se passera-t-il si cette brise qui vous est venue, fraîche et parfumée, vous quitte demain ?... Car l'existence ne se limite pas à vous. Et la brise n'est qu'une invitée : elle restera chez vous aussi longtemps qu'elle en aura envie, et elle pourra partir d'un moment à l'autre.
Ceci crée une peur chez les gens, et ils deviennent possessifs.
On devrait s'aimer, aimer intensément, aimer totalement, et ne pas se soucier du lendemain. Si l'existence a été si merveilleuse aujourd'hui, faites-lui confiance : demain elle sera encore plus belle et plus merveilleuse. A mesure que grandit votre confiance, l'existence se montre de plus en plus généreuse à votre égard. Elle déversera plus d'amour sur vous. Elle fera pleuvoir sur vous encore plus de fleurs de joie et d'extase.
Aimez intensément, totalement, et vous ne penserez jamais à créer d'asservissement, de contrat. Vous ne penserez jamais à rendre quelqu'un dépendant. Si vous aimez, vous ne serez jamais cruel au point de détruire la liberté de l'autre. Vous l'aiderez, vous élargirez son ciel.
C'est le seul critère de l'amour : il donne la liberté, et il donne inconditionnellement.
C'est pas de moi !
8 comments
@ngélique ❤️ said:
@ngélique ❤️ replied to :
lelouis said:
très,très beau texte!!!
@ngélique ❤️ replied to lelouis:
Elisabeth (moi,élo) said:
@ngélique ❤️ said:
Roland, Gérard Platt… said:
En fait,, comme disait Jean Prieur quand on lui reprochait de prêter des sentiments humains aux animaux : « ce n’est pas un prêté c’est un rendu ». Les sentiments des humains, sont le fruit d’une longue évolution qui vient de ceux des animaux (ce n’est pas une matérialiste qui dira le contraire !). Aussi il n’y a rien de surprenant de trouver des sentiments « humains » chez des animaux.
La sélection naturelle a sans doute favorisé certains comportements, car ils étaient bons pour la survie de l’espèce. Mais il ne faut pas oublier que le comportement subjectif des êtres n’est pas intentionnellement dicté par la logique darwinienne (cruelle, oui, globalement, même quand elle conduit à des comportements altruistes) : il se développe selon SA LOGIQUE PROPRE, interne, et la logique de la fraternité, du besoin de chaleur « humaine » (y compris entre un canari solitaire et une souris de passage, il y a une histoire d’Elian-J Finbert là-dessus), etc etc, ne se soucient plus le moins du monde de la survie de l’espèce (dont se souciaient par contre Hitler, et les médecins du CHU de Reims)
Il en est de même du sentiment de fraternité fondamentale des vivants qui ont peur de la mort ressenti par une couturière de 1900 devant la terreur d’une souris (dans une page de « L’atelier de Marie-Claire » roman autobiographique de Marguerite Audoux, je l’ai publiée sur mon blog sous le titre « vivo komuna afero »).
@ngélique ❤️ said: