« UN IDÉAL POUR LEQUEL JE SUIS PRÊT À MOURIR »
Dès avant sa libération, le 11 février 1990, après vingt-sept années d'enfermement, cet homme d'exception était déjà un exemple pour tous les opprimés de la terre, une légende, un mythe quasi universel. Cinq phrases, prononcées en conclusion d'une plaidoirie de quatre heures à son propre procès le 20 avril 1964, lui avaient ouvert à jamais le cœur des hommes.
Dès avant sa libération, le 11 février 1990, après vingt-sept années d'enfermement, cet homme d'exception était déjà un exemple pour tous les opprimés de la terre, une légende, un mythe quasi universel. Cinq phrases, prononcées en conclusion d'une plaidoirie de quatre heures à son propre procès le 20 avril 1964, lui avaient ouvert à jamais le cœur des hommes.
Ce texte, qui fit le tour du monde avant que le gouvernement minoritaire blanc de l'apartheid interdise sa diffusion et bannisse pendant trois décennies jusqu'au nom et aux traits du célèbre prisonnier de Robben Island, le voici :
« J'ai dédié ma vie à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu la domination blanche et j'ai combattu la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l'harmonie, avec d'égales opportunités. C'est un idéal que j'espère atteindre et pour lequel j'espère vivre. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
Six semaines plus tard, le 11 juin 1964, Nelson Mandela, qui était en prison depuis déjà deux ans, échappait de justesse à la peine de mort et était condamné, avec huit de ses camarades de combat, à la prison à vie pour « haute trahison et tentative de renversement par la force du gouvernement » blanc.
« J'ai dédié ma vie à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu la domination blanche et j'ai combattu la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l'harmonie, avec d'égales opportunités. C'est un idéal que j'espère atteindre et pour lequel j'espère vivre. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
Six semaines plus tard, le 11 juin 1964, Nelson Mandela, qui était en prison depuis déjà deux ans, échappait de justesse à la peine de mort et était condamné, avec huit de ses camarades de combat, à la prison à vie pour « haute trahison et tentative de renversement par la force du gouvernement » blanc.
Au cas où la potence aurait été, comme pour tant d'autres, au bout du chemin, Mandela avait préparé pour la postérité une autre petite phrase retrouvée plus tard dans ses notes de cellule : « Je veux que tous ici sachent que je vais à la rencontre de mon destin comme un homme. » Ce courage, ce panache devant une mort si injuste, ne venaient évidemment pas de nulle part. Ces qualités autant que la vision du prisonnier politique le plus célébré de l'univers accompagnèrent toute la longue vie de l'« Africain capital », comme on allait plus tard le célébrer.>
Voici la vidéo du concert en Allemagne avec l'interprêtation de "ASIMBONANGA" que Johnny Clegg a écrit pour Mandela, il se souvient lors du concert où il était en train de chanter cette chanson en Allemagne en 1997 lorsque Mandela a débarqué sur scène pour le rejoindre : "C'était une consécration énorme, et j'ai été très ému sur le coup. Et puis il m'a dit : 'Je ne vois personne danser Johnny, recommence !', et on l'a rechanté, c'était un moment parfait".
Le sentiment de Johnny Clegg, à propos de celui qui a passé 27 ans de sa vie en prison, est proche de l'admiration : "Quand vous avez un échange avec lui sur n'importe quoi, vous savez qu'il est présent, qu'il écoute ce que vous dites. Il a aussi un grand sens de l'humour et une générosité d'esprit", se souvient-il !
Qu'il repose en paix à présent, entouré de tous ceux qu'il a défendus.
6 comments
Câlinou said:
que tu nous as fait M@rie
Bisou
M@rie ♥ ♥ replied to Câlinou:
Mido said:
M@rie ♥ ♥ replied to Mido:
beegood said:
M@rie ♥ ♥ replied to beegood: