Alors là finalement, la nouvelle du jour, qui vient de BBC news http://www.bbc.co.uk/news/health-15059266> et qui a été relayée par les médias français prend sa source ici

. Donc l'étude porte uniquement sur des femmes travaillant en hôpital mais sur 10 ans et buvant soit du café caféiné, soit du café décaféiné. On a constaté une plus faible proportion de dépression avec le café normal, qui va en régressant encore au-delà de quatre tasses. Il s'agit bien sur de chiffres bruts, de type qui de la poule ou de l’œuf ? Car a-t-on tendance à boire du déca, voire du thé quand on déprime ? l'enquête ne le dit pas. A moins bien sur que lesdites différences ne soient dues à la qualité de sommeil des dépressifs, une de mes amies infirmières s'était mise au tricot intensif durant les longues gardes de nuit. Si je bois du café à l'hôpital c'est peut-être que j'ai plus de difficultés à me tenir éveillée, et que donc il faudrait aller chercher de ce côté les influences de quelque chose sur la dépression. L'enquête ayant été faite uniquement sur des femmes -50 000 infirmières américaines, ça fait une bonne ville française- on est encore loin de savoir la vérité sur la dépression et la caféine, mais au cas où, et si vous hésitez à prendre une tasse de café, pensez que ça ne peut pas vous faire de mal, bien au contraire.