Dans les temps anciens, très anciens la communication entre les gens tournait uniquement autour de la famille, des voisins ou de la communauté proche.
La solidarité de proximité était une nécessité vitale à cette époque. La précarité sociale, la misère, les maladies, les épidémies et les guerres étaient la vie quotidienne de la majorité des êtres humains.
Les habitants de la ville voisine étaient vus comme des étrangers potentiellement dangereux.
Mais, la solidarité de proximité était réelle et nécessaire.
Aujourd’hui, avec le développement de la technologie, les décennies sont devenues des années, les années des mois, les mois des semaines, les semaines des jours et les jours des heures.
Avec internet, les distances ce sont réduites.
Nous dialoguons en temps réel avec des gens qui habitent à l’autre bout de la Terre.
Nous échangeons des informations, des musiques, des photographies, des vidéos mais où sont les idées ?
Echanger des avis, donner son opinion sur un sujet ou un événement ou dénoncer une injustice déclenche chez la plupart des gens de la méfiance, de la crainte ou pire de l’ennui ou de l’indifférence.
Le temps s’accélère mais paradoxalement, les distances augmentent.
Au XXIéme siècle l’individualisme est Roi.
La curiosité apparaît comme de l’ingérence et la sensibilité comme de la faiblesse.
Les médias nous remplissent la tête de choses insignifiantes et superficielles ; le dernier vêtement d’une star du cinéma, de la chanson ou de la mode par exemple.
Et quand, un jour, les journaux ou les télévisions parlent des difficultés quotidiennes des gens, des guerres, des génocides ou de la faim dans le monde les informations disparaissent aussi vite quelles sont arrivées.
Nous vivons un temps qui ressemble de plus en plus à un mouchoir jetable en papier.
Alors, je vous pose la question : où va l’espèce humaine ?
Dans un monde de plus en plus matérialisme, individualiste et égoïste il y a-t-il encore une place pour la sensibilité, l’humanisme et la solidarité entre les êtres humains ?
Jean Luc MONTANT, 04 novembre 2012.
3 comments
Rita Guimaraes said:
Vivre un monde qui tourne et finit autour de nous mêmes, malgré les informations que nous regardons avec la vitesse que la technologie nous offre.
Oui, il y a de la faim, la guerre, la différence sociale, mais, rien à faire et encore, cela ne vaut pas la peine même pas de discuter, de partager, puisque la recherche d´un plaisir occupe nos pensées la plupart du temps.
On s´en fou, dès qu´on est en conformité avec les apparences et que l´argent nous permette d´acheter ce qui nous intéresse.
Notre bien être, c´est le seul but.
Dommage!!!
Ton article est très bien écrit.
Sensible.
Toutes mes félicitations, Jeanzinho.
Mille bisous
Jean Luc MONTANT said:
Merci mon coeur pour ta gentille réponse.
Pour améliorer la situation et le comportement des gens il faudrait une prise de conscience de chacun d'entre nous.
Autant avouer, que ce n'est pas gagné !!
Bisous
Jean Luc MONTANT said:
Sonia bom dia,
Tudo bem ?
Com modernidade distâncias são mais curtos, mas os laços de amizade são difíceis e as distâncias são longas ... Muito ruim ...