Le bois du piano,
Les touches luisantes d’ivoire
Celui qui jouait du piano debout
Ailes de l’oiseau sur les touches
Abeille qui bourdonne au-dessus de l’absente
Maison qui tremble dans l’attente
Feuilles de l’automne entrevu
Corporalité béante
Fragments de pierre sur la table,
En attente.
La ligne du temps s’est évanouie
Dans la vacuité de l’absence ;
Elle est là, devant la pierre de feu,
Touillant les ustensiles de cuisine
La forme de son corps béante.
J’entends le bleu,
J’entends le rouge,
J’entends sa pensée recroquevillée
Je vois la forme de son pied
Comme un oiseau caché
Dans l’ombre de l’arbre
Sur la ligne de l’eau
Sur la ligne de l’absence
Sur la ligne du temps, béante.
Gth nov. 2009
12 comments
Elisabeth (moi,élo) said:
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Anna Mélia said:
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Deodatus said:
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Georges. said:
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Dann Godet said:
Très beau.
guenievre replied to Dann Godet: