Et chaque fois c’était la même chose, elle commençait par me dire tout d’abord: “Tais toi...!”
Et là c’était comme le commencement d’un déclic infernal qui brouillait toutes mes pensées. Je ne savais même plus où j’étais et toutes mes pensées positives disparaissaient, avec plus une seule idée en tête. J’étais comme prostré face à moi-même et m’imaginais , seul sur une grande île déserte, face à l’immensité de la mer.
Dans ce cas là, il me fallait généralement une bonne heure avant de reprendre contact avec la réalité des choses. Je savais bien que cela ne durerait pas plus longtemps, mais malgré tout je voulais essayer de comprendre le pourquoi de cette angoisse perpétuelle.
Quand elle est revenue le soir, un peu comme à chaque fois, elle m’a demandé ce qu’il m’était arrivé, vu que j’étais encore assis au même endroit où elle m’avait laissé dix heures auparavant.
Je n’ai pas osé lui répondre, c’était vraiment comme un rêve éveillé, elle avait tout compris....
Elle, au moins lisait dans mes silences.
Atelier d’écriture du 24 avril 2018 pour les 7 années d’existence de cet atelier de Plazac.
Par Daniel D.
4 comments
Pat Del said:
Câlinou said:
Saluton al ciuj...!… said:
Déjà 22 visiteurs ...c'est bien ....
Allez on continue....!
Bon mois de mai.
Elbertinum said: