Elle est présente, partout. Elle transmue la souffrance ressentie en un sentiment fort :
La haine:
L'investissement de l'objet par la haine permet de réaliser un compromis au désir de rejeter un objet dont on ne peut par ailleurs se séparer.
En lien à cela, le mythe de Médée:
"Cette femme décida de tuer ses propres enfants pour punir Jason de sa trahison.Il lui avait préféré une autre. Affreusement puni, il ne lui restait que la mort pour apaiser sa douleur. Médée pensait ainsi se sauver du chagrin causé par l'abandon de Jason, pensait se venger. Elle se remaria mais sa vie ne fut plus heureuse."
L'investissement de l'objet par la haine permet de réaliser un compromis au désir de rejeter un objet dont on ne peut par ailleurs se séparer.
En lien à cela, le mythe de Médée:
"Cette femme décida de tuer ses propres enfants pour punir Jason de sa trahison.Il lui avait préféré une autre. Affreusement puni, il ne lui restait que la mort pour apaiser sa douleur. Médée pensait ainsi se sauver du chagrin causé par l'abandon de Jason, pensait se venger. Elle se remaria mais sa vie ne fut plus heureuse."
La vengeance n'est pas la justice. Mais ceci mérite une autre analyse.
Le problème de tout homme est de repérer ce sentiment de haine en lui même. S'il y arrive, dès lors, il peut commencer un travail d'analyse. L'individuation commence par là sa recherche identitaire, Il peut alors s'ouvrir à l'altérité et la compréhension de l'Autre dans toute sa différence, dans toute sa signifiance.
Le contraire de l'amour étant l'indifférence, la haine a cela de positif qu'elle doit conduire à penser que deux ennemis peuvent se réconcilier. C'est toute la dimension surhumaine du pardon vrai.
Oui, je pense ainsi. Mais il n'en reste pas moins l'inexplicable 'imp(a)nsable horreur qui ont poussé et pousse encore des êtres à tuer au nom de leur croyance, de "la race pure", d"un Dieu tout puissant" ou d'autres fantasmes et qui, par absence de réflexion, ont laissé et laissent encore parler la haine sans l'analyser, sans la canaliser, sans la comprendre, sans la transformer.
Le problème de tout homme est de repérer ce sentiment de haine en lui même. S'il y arrive, dès lors, il peut commencer un travail d'analyse. L'individuation commence par là sa recherche identitaire, Il peut alors s'ouvrir à l'altérité et la compréhension de l'Autre dans toute sa différence, dans toute sa signifiance.
Le contraire de l'amour étant l'indifférence, la haine a cela de positif qu'elle doit conduire à penser que deux ennemis peuvent se réconcilier. C'est toute la dimension surhumaine du pardon vrai.
Oui, je pense ainsi. Mais il n'en reste pas moins l'inexplicable 'imp(a)nsable horreur qui ont poussé et pousse encore des êtres à tuer au nom de leur croyance, de "la race pure", d"un Dieu tout puissant" ou d'autres fantasmes et qui, par absence de réflexion, ont laissé et laissent encore parler la haine sans l'analyser, sans la canaliser, sans la comprendre, sans la transformer.
La haine n'est pas l'agressivité.
L'agressivité est le résultat le plus souvent d'une peur, d'un reflexe défensif; il suffit d'apaiser l'Autre, de lui faire comprendre qu'il est entendu dans sa colère, souvent légitime d'ailleurs. Et l'agressivité tombe d'elle-même. Si tel n'est pas le cas, l'aspect pervers de la situation conduit les protagonistes vers une incompréhension grandissante et delà, oui, peut sourdre la haine.
L'accession à la paix intérieure débouche sur la paix avec les autres. L'humanité toute entière s'en porterait mieux.
Non?
4 comments
astrale said:
astrale said:
astrale said:
Et toi, Emphyrio, tu t'en tires à bon contes!
que dois-je comprendre au travers de cette histoire cendrillonesque?
J'avoue ne pas bien saisir le lien...
astrale said: