La tasse de café

Femme fatale, vacillante, le soir,
Savoureuse dans sa belle robe noire.
Elle anime les papilles silencieuses,
Seule, elle dégage la ferveur des cieux

Telle Esméralda qui danse sans fin,
Son chant s'épuise dans les zones d'ombres,
Le cœur des hommes reste sur leur faim,
Et, les rêves s'évadent dans les lieux sombres.

Séductrice échafaudant un plan plein d'espoir,
Pour envelopper l'autre dans sa robe noire.
Ses arômes volatiles, le piège des dieux,
hypnotisent les passants d'un regard mielleux.

A la table de la terrasse, au clair de lune,
Par un dernier baiser, la femme brune
Le réveille. Plus de pensées vagabondes,
Gardien, il est temps de faire sa ronde.

Derrière lui,
La tasse de café, vide,
Attend patiemment d'être remplie,
Pour que son âme continue à flâner dans le corps d'une nouvelle vie...

© Elisabeth (moi, élo)
11/08/2014


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