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Train Bangkok Chang Mai … Retour à la préhistoire féroviaire !
Quatorze heures de train pour arriver dans le triangle d’or… enfin un train, si on peut appeler ça comme ça ? Plus aucun fauteuil n’est correctement fixé . Les portes du train en bois ont gonflé et ne ferment plus. ..
Mais , il y a un wagon restaurant … à la Thaï : Biéres et menus locaux ! C’est le seul endroit du train fumeur, il y a des tables, et on y trouve un semblant de confort et on peut même recharger nos batteries.
Deux heures du mat ! Les serveuses déplient leurs morceaux d’isorel, sortent leur nattes et leurs couvertures pour installer un dortoir de fortune sur les tables . Nous sommes gentiment conviés à évacuer les lieux !
Retour dans le wagon, tout le monde dort dans des positions aussi surprenantes les unes que les autres. La femme devant moi est agenouillée devant son fauteuil et se sert de l’assise comme oreiller …
Les ventilos ont été coupés, mais il fait toujours froid, vu que les fenêtres, elles non plus de ferment plus !
Nous avons maudit nos blousons en cuir pendant une semaine, des boulets à trainer dans notre périple ! Ce soir je beni le mien !
Que dire de toilettes, un mélange de chiottes à la turc et le cuvette de WC. Imaginez les votres, avec deux cales pieds d’Harley Davidson flanqués sur les cotés ! Déroutant quand on n’a pas le mode d’emploi … La poignée sur le mur donne une petite indication sur le mode d’emploi, mais je reste cependant septique ! Le train bouge trop pour ce que j’imagine soit possible !
Quatre heures du matin, il faut dormir, même si c’est tres inconfortable ….
Trois heures trente plus tard, une odeur d’encens me reveille, il commence à il y voir de l’animation dans le couloir ! Je jette un œil derriere moi : le bar est ouvert. Fourbu de courbatures, je me leve n en griller une . Dehors le paysage a changé. Nous somme dans la région des montagngnes. Il fait tres froid, mais les fenêtres ne ferment toujours pas, j’ai troqué mon short contre mon battel dress .
Le petit déjeuner est le bienvenu, au menu des œufs et des saucisses et surtout un café noir bien chaud !
Dans le wagon restaurant, une ambiance musicale de resto chinois, des serveuses qui s’affairent et le contrôleur dans un uniforme impeccable .
Une douce odeur de pain grillé a remplacer l’encens, les paysages d'une beauté indescriptible baignent dans la brume matinale. Je ferme les yeux … comme je le voulais, je me suis perdu : je suis heureux !
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